Impréparation inquiétante
Une étude menée auprès de 3 000 PME françaises ayant une activité avec le Royaume-Uni inquiète le gouvernement. 54% de ces petites et moyennes entreprises ne sont pas préparées aux conséquences du Brexit sur leur activité. « Je ne peux me satisfaire de ce que 54% des entreprises interrogées déclarent ne pas avoir examiné les conséquences d'un Brexit pour elles, leurs clients et leurs fournisseurs », s'est alarmé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, au Journal du Dimanche.
L'étude, réalisée par la direction générale des entreprises (un organisme qui dépend du ministère de l'Économie) indique que 40% des PME interrogées se soucient bien du divorce avec le Royaume-Uni… sans toutefois chiffrer l'impact potentiel de la sortie du pays. Seules 6% des entreprises en ont mesuré les conséquences avec précision.
L'étude, réalisée par la direction générale des entreprises (un organisme qui dépend du ministère de l'Économie) indique que 40% des PME interrogées se soucient bien du divorce avec le Royaume-Uni… sans toutefois chiffrer l'impact potentiel de la sortie du pays. Seules 6% des entreprises en ont mesuré les conséquences avec précision.
Toujours des incertitudes autour du Brexit
Autre chiffre alarmant : plus de la moitié des PME (53%) se disent tout simplement mal préparées, tandis que 47% estiment au contraire être bien préparées pour l'événement. Globalement, les entreprises pensent être mal informées par le Brexit, c'est pourquoi le gouvernement a mis en ligne un site web (brexit.gouv.fr). Mais dan ce domaine, ce ne sont pas les autorités françaises les plus à blâmer.
Du côté de Londres, l'heure est toujours aux incertitudes, alors que le vote de ce samedi aurait dû apporter une réponse définitive au projet d'accord entre le gouvernement de Boris Johnson et Bruxelles. À la place, les parlementaires britanniques ont repoussé le vote. De mauvais grâce, le Premier ministre anglais a demandé un nouveau report à l'UE, tout en demandant de ne pas le lui accorder afin que le Royaume-Uni quitte l'Union le 31 octobre comme il s'y est engagé.
Du côté de Londres, l'heure est toujours aux incertitudes, alors que le vote de ce samedi aurait dû apporter une réponse définitive au projet d'accord entre le gouvernement de Boris Johnson et Bruxelles. À la place, les parlementaires britanniques ont repoussé le vote. De mauvais grâce, le Premier ministre anglais a demandé un nouveau report à l'UE, tout en demandant de ne pas le lui accorder afin que le Royaume-Uni quitte l'Union le 31 octobre comme il s'y est engagé.