Le pouvoir d’achat en berne
La flambée des prix affecte fortement le pouvoir d’achat des Français. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui a remis ses prévisions économiques pour 2022, le pouvoir d’achat va se contracter de 0,8% en moyenne cette année. L’institution estime que l’inflation sera de 4,9%, pour une croissance économique fixée à 2,4%.
La dynamique de la reprise va être affectée par cette faible dynamique de la consommation des ménages, relève l’OFCE. Malgré l’épargne accumulée par les ménages tout au long de la crise sanitaire, les Français ne vont pas nécessairement puiser dans ce bas de laine pour consommer. En fait, la consommation a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre. Mais selon l’OFCE, la consommation va tout de même augmenter de 2,5% sur l’ensemble de 2022 par rapport à l’an dernier.
La dynamique de la reprise va être affectée par cette faible dynamique de la consommation des ménages, relève l’OFCE. Malgré l’épargne accumulée par les ménages tout au long de la crise sanitaire, les Français ne vont pas nécessairement puiser dans ce bas de laine pour consommer. En fait, la consommation a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre. Mais selon l’OFCE, la consommation va tout de même augmenter de 2,5% sur l’ensemble de 2022 par rapport à l’an dernier.
Baisse du chômage
L’Observatoire relève que les aides publiques contribuent à jouer leur rôle d’amortisseur dans la crise. Des mesures qui réduiront de 2,1 points la hausse des prix. La revalorisation des prestations sociales de 4% va « limiter très fortement les pertes de pouvoir d'achat » pour les ménages qui en bénéficient. Tous ces dispositifs représentent un effort colossal pour les dépenses publiques : 1,7 point de PIB, soit 40 milliards d’euros environ.
Le déficit devrait se réduire à 5,6%, au lieu de 6,5% fin 2021. C’est moins que la prévision du gouvernement qui table sur 5%. L’OFCE se veut optimiste quant à la création d’emploi cette année, qui devrait continuer de progresser (+0,6% attendu), avec la création de 179.000 postes. Le taux de chômage attendu est de 7,3%.
Le déficit devrait se réduire à 5,6%, au lieu de 6,5% fin 2021. C’est moins que la prévision du gouvernement qui table sur 5%. L’OFCE se veut optimiste quant à la création d’emploi cette année, qui devrait continuer de progresser (+0,6% attendu), avec la création de 179.000 postes. Le taux de chômage attendu est de 7,3%.