Desserrement du crédit immobilier
Il y a un an, le Haut conseil de la stabilité financière (HCSF) avait recommandé aux banques de resserrer les conditions d'octroi des crédits immobiliers, afin d'éviter le surendettement des ménages les plus fragiles : il faut désormais présenter un taux d'endettement de 33% et la durée du crédit ne peut pas dépasser les 25 ans. Des règles jugées drastiques par les professionnels du secteur, qui ont fait preuve d'une efficacité redoutable. Trop sans doute : Bruno Le Maire a annoncé des ajustements pour être « au plus près des besoins des ménages et notamment des primo accédants ».
Pour le ministre de l'Économie, il est « essentiel » que les Français puissent accéder « facilement et dans les meilleures conditions » au crédit lorsqu'ils sont primo-accédants. « C'est le point clé de notre politique », a rappelé l'hôte de Bercy. Plusieurs mesures vont donc être mises en place. Le taux d'endettement (la part des mensualités par rapport aux revenus) passe de 33% à 35%. La durée maximale est allongée de 2 ans, à 27 ans. La part de crédit autorisée à sortir du cadre du prêt, autrement dit le taux de flexibilité, est désormais de 20%, soit 5 points de plus.
Pour le ministre de l'Économie, il est « essentiel » que les Français puissent accéder « facilement et dans les meilleures conditions » au crédit lorsqu'ils sont primo-accédants. « C'est le point clé de notre politique », a rappelé l'hôte de Bercy. Plusieurs mesures vont donc être mises en place. Le taux d'endettement (la part des mensualités par rapport aux revenus) passe de 33% à 35%. La durée maximale est allongée de 2 ans, à 27 ans. La part de crédit autorisée à sortir du cadre du prêt, autrement dit le taux de flexibilité, est désormais de 20%, soit 5 points de plus.
Plus de temps pour rembourser
Selon le HCSF, ce desserrement du crédit immobilier permet une convergence des standards sans pour autant bloquer l'accès à la propriété pour les primo-accédants et les jeunes ménages. Le Haut conseil a toutefois obtenu que ses futures recommandations deviennent la norme à suivre d'ici l'été prochain. Jusqu'à présent, il ne s'agissait en effet que de suggestions, certes suivies par les banques en général, mais il n'y avait pas de caractère contraint.
Les professionnels du secteur immobilier, et en particulier les courtiers, demandaient depuis longtemps un assouplissement des conditions d'octroi des crédits immobiliers. Le Haut conseil s'est donc exécuté, tout en soulignant que depuis le mois de mars, la production de crédits est restée alignée avec l'année 2019 qui avait été exceptionnelle en la matière.
Les professionnels du secteur immobilier, et en particulier les courtiers, demandaient depuis longtemps un assouplissement des conditions d'octroi des crédits immobiliers. Le Haut conseil s'est donc exécuté, tout en soulignant que depuis le mois de mars, la production de crédits est restée alignée avec l'année 2019 qui avait été exceptionnelle en la matière.