
La France arrivera-t-elle à vendre ses 126 Rafale à l'Inde ?
C'est un nouveau coup de théâtre qui plombe les négociations autour de la vente de 126 Rafale à l'Inde. Le négociateur principal du contrat est décédé mercredi matin des suites d'une crise cardiaque. L'homme, travaillant pour le ministère de la Défense, était chargé de deux très gros dossier : le contrat Rafale portant sur l'acquisition d'avions de combat pour l'armée de l'air, et l'enquête sur des faits de corruption dans le cadre de l'acquisition de douze hélicoptères à AgustaWestland, une filiale de l'industriel italien Finmeccanica.
La signature du contrat est de fait retardée. A New Delhi, on estime que le décès de Bal porte un sale coup aux espoirs d'une signature rapide. Selon le quotidien Les Echos citant un connaisseur des procédures, "il y a une notion de responsabilité quasi personnelle dans l'organisation de l'administration indienne". En clair, un dossier, un homme.
Le remplacement d'Arun Kumar Bal ne se fera donc pas du jour au lendemain. Il devrait y avoir au préalable toute une procédure de réflexion politique autour de ce poste, si exposé. Et quand le remplaçant prendra le dossier en main, il lui faudra certainement un peu de temps avant de maîtriser toutes les ficelles de l'affaire.
De plus, il restait à Bal la rédaction d'une note conclusive sur les termes de l'accord. Une note qui suivra un parcours compliqué à travers l'administration indienne. Car en Inde, tout prend du temps. Et la corruption qui gangrène l'Etat indien n'arrange rien à la situation. Le successeurs d'Arun Kumar Bal héritera donc de tout ce bagage explosif.
Certains parlent donc d'encore un an avant d'espérer aboutir. Entre temps se dérouleront des élections générales, et un nouveau gouvernement devra ensuite étudier le dossier. Côté français, l'optimisme règne. Selon GIE Rafale, la nomination du nouveau négociateur ne devrait pas prendre plus d'une semaine.
La signature du contrat est de fait retardée. A New Delhi, on estime que le décès de Bal porte un sale coup aux espoirs d'une signature rapide. Selon le quotidien Les Echos citant un connaisseur des procédures, "il y a une notion de responsabilité quasi personnelle dans l'organisation de l'administration indienne". En clair, un dossier, un homme.
Le remplacement d'Arun Kumar Bal ne se fera donc pas du jour au lendemain. Il devrait y avoir au préalable toute une procédure de réflexion politique autour de ce poste, si exposé. Et quand le remplaçant prendra le dossier en main, il lui faudra certainement un peu de temps avant de maîtriser toutes les ficelles de l'affaire.
De plus, il restait à Bal la rédaction d'une note conclusive sur les termes de l'accord. Une note qui suivra un parcours compliqué à travers l'administration indienne. Car en Inde, tout prend du temps. Et la corruption qui gangrène l'Etat indien n'arrange rien à la situation. Le successeurs d'Arun Kumar Bal héritera donc de tout ce bagage explosif.
Certains parlent donc d'encore un an avant d'espérer aboutir. Entre temps se dérouleront des élections générales, et un nouveau gouvernement devra ensuite étudier le dossier. Côté français, l'optimisme règne. Selon GIE Rafale, la nomination du nouveau négociateur ne devrait pas prendre plus d'une semaine.