Le conseil d’administration de Renault, en votant pour une rémunération de plus de 7 millions d’euros au PDG Carlos Ghosn, est allé à l’encontre de l’assemblée générale des actionnaires, qui compte l’État (il détient environ 20% du capital du constructeur automobile). Une situation difficilement acceptable pour le gouvernement, qui gronde le patronat et menace donc d’une loi.
Patrick Pouyanné, PDG de Total, estime au contraire que l’État ne doit pas s’immiscer dans la rémunération des patrons. Lors d’une audition au Sénat, ce dernier estime toutefois que le conseil d’administration devrait suivre les décisions de l’assemblée des actionnaires, ce que n’a pas fait Renault. Mais pas question d’une loi : « Les sièges quitteront la France si des lois de cette nature sont prises ».
Et ce n’est pas une menace, souligne-t-il. « c'est juste ce qui va se passer, et je ne souhaite pas que le siège de Total quitte la France ». Il pointe le risque de déclassement du pays si une législation était décidée. « Ce n'est pas la peine d'aller légiférer sur des sujets qui feront que le pays, une fois de plus, se mettrait en marge du mouvement mondial ». Les grands patrons sont une denrée rare que s’arrachent les entreprises, à prix d’or. Et si la France venait à encadrer les rémunérations, le pays y perdrait, assure-t-il en substance.
Patrick Pouyanné, PDG de Total, estime au contraire que l’État ne doit pas s’immiscer dans la rémunération des patrons. Lors d’une audition au Sénat, ce dernier estime toutefois que le conseil d’administration devrait suivre les décisions de l’assemblée des actionnaires, ce que n’a pas fait Renault. Mais pas question d’une loi : « Les sièges quitteront la France si des lois de cette nature sont prises ».
Et ce n’est pas une menace, souligne-t-il. « c'est juste ce qui va se passer, et je ne souhaite pas que le siège de Total quitte la France ». Il pointe le risque de déclassement du pays si une législation était décidée. « Ce n'est pas la peine d'aller légiférer sur des sujets qui feront que le pays, une fois de plus, se mettrait en marge du mouvement mondial ». Les grands patrons sont une denrée rare que s’arrachent les entreprises, à prix d’or. Et si la France venait à encadrer les rémunérations, le pays y perdrait, assure-t-il en substance.