Un malus de 10%
Les coups de rabot gouvernementaux sur les retraites ne suffisaient pas. Voilà qu’un dispositif de bonus-malus s’appliquant aux retraites complémentaires pourrait venir les amputer de 10%… En effet, à partir du 1er janvier de l’année prochaine, l’ensemble des salariés du privé susceptibles de partir en retraite anticipée en 2019 seraient potentiellement touchés par un dispositif destiné à les inciter à retard leur départ en retraite.
Le principe est simple : un salarié prenant sa retraite l’année où il remplit les conditions pour en bénéficier à taux plein se verra imputer un abattement temporaire de 10% sur sa retraite complémentaire. Mais s’il repousse son départ, il pourra au contraire bénéficier d’un léger bonus.
Le principe est simple : un salarié prenant sa retraite l’année où il remplit les conditions pour en bénéficier à taux plein se verra imputer un abattement temporaire de 10% sur sa retraite complémentaire. Mais s’il repousse son départ, il pourra au contraire bénéficier d’un léger bonus.
Un départ effectif à 63 ans
Résultat de ce dispositif : quel que soit l’âge à partir duquel vous êtes en droit de partir à la retraite, il vous faudra en réalité attendre au moins 63 ans pour bénéficier du taux plein. Autre souci : du fait d’une non communication entre les systèmes de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) et de l’Agirc-Arrco, cette dernière ne possède en fait pas les informations nécessaires pour savoir à quel âge vous êtes en droit de liquider votre retraite à taux-plein…
Comment éviter ce malus ? Mis à part en reportant de plusieurs années son départ en retraite, il n’existe a priori pas de méthode fiable pour contourner cette mauvaise surprise. Finalement, avant même la mise en œuvre de la réforme des retraites souhaitée par le président de la République, dans les faits, est déjà rentré en application la recommandation du Conseil d’orientation des retraites (COR), qui estimait nécessaire de repousser l’âge de départ à la retraite à 63 ans en 2025….
Comment éviter ce malus ? Mis à part en reportant de plusieurs années son départ en retraite, il n’existe a priori pas de méthode fiable pour contourner cette mauvaise surprise. Finalement, avant même la mise en œuvre de la réforme des retraites souhaitée par le président de la République, dans les faits, est déjà rentré en application la recommandation du Conseil d’orientation des retraites (COR), qui estimait nécessaire de repousser l’âge de départ à la retraite à 63 ans en 2025….