
(c) Shutterstock/EconomieMatin
Le rouble a essuyé ce lundi 15 décembre une dégringolade sans précédent de 9%. Un dévissage dans la droite lignée de la chute de la devise russe, qui s'est dépréciée de 43% depuis le début de l'année face à l'euro. Et la situation ne fait qu'empirer jour après jour. Le Micex, l'indice boursier russe libellé en dollars a perdu 10,2% durant cette même journée, signe que les investisseurs délaissent l'économie du pays.
Afin de soutenir sa monnaie et sauver ce qui peut l'être, la Banque de Russie a augmenté son taux directeur de 6,5 points (!) à 17%. Jeudi dernier, ce même taux avait connu une hausse et s'était établi à 10,5%… Mais aucun pansement ne viendra soulager une économie qui donne l'impression d'être au bout du rouleau.
Le pire est sans doute à venir. Le budget 2015 du Kremlin tablait ainsi sur un baril de pétrole à 100$. Cette estimation est pour le moment complètement erronée : il s'échange actuellement à 61$, ce qui pour un pays dont la moitié des recettes proviennent justement de la vente d'hydrocarbures, ne pourra qu'entraîner une sévère correction.
Le budget devra donc être revu à l'aune des prix du pétrole, et il faudra sans aucun doute faire des économies pour éviter le plongeon. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a indiqué qu'il voulait des réductions des dépenses de 10% des ministères : il faudra sans doute tailler encore plus dans le vif pour maintenir l'économie russe à flots.
Afin de soutenir sa monnaie et sauver ce qui peut l'être, la Banque de Russie a augmenté son taux directeur de 6,5 points (!) à 17%. Jeudi dernier, ce même taux avait connu une hausse et s'était établi à 10,5%… Mais aucun pansement ne viendra soulager une économie qui donne l'impression d'être au bout du rouleau.
Le pire est sans doute à venir. Le budget 2015 du Kremlin tablait ainsi sur un baril de pétrole à 100$. Cette estimation est pour le moment complètement erronée : il s'échange actuellement à 61$, ce qui pour un pays dont la moitié des recettes proviennent justement de la vente d'hydrocarbures, ne pourra qu'entraîner une sévère correction.
Le budget devra donc être revu à l'aune des prix du pétrole, et il faudra sans aucun doute faire des économies pour éviter le plongeon. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a indiqué qu'il voulait des réductions des dépenses de 10% des ministères : il faudra sans doute tailler encore plus dans le vif pour maintenir l'économie russe à flots.