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SFR compte mettre 40% de ses salariés au chômage partiel





Le 25 Mars 2020, par Paolo Garoscio

Le confinement commence à avoir des répercussions sur l’activité des grands groupes de télécom et les salariés de SFR sembleraient être les premiers à en faire les frais. Le 23 mars 2020, le groupe a annoncé son intention de mettre 40% de ses effectifs au chômage partiel. Une annonce qui n’a pas du tout plu aux syndicats.


Les boutiques fermées, les commerciaux ne peuvent plus vendre

Pixabay/Free-Photos
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Alors que les salariés des boutiques SFR, fermées depuis l’annonce du confinement généralisé en France, sont déjà au chômage partiel, le groupe a déclaré le 23 mars 2020 que d’autres salariés pourraient bientôt se retrouver dans la même situation. De quoi faire augmenter le nombre de salariés au chômage partiel en France qui seraient, selon les chiffres du ministère du Travail, plus de 730.000.

« Dans ces circonstances exceptionnelles, compte tenu des annonces du gouvernement, et comme c’est déjà le cas pour une partie de nos salariés de SFR Distribution [les boutiques] depuis le 16 mars, nous avons décidé de recourir au chômage partiel à compter du 23 mars pour un grand nombre d’entre vous ou plus progressivement pour certains sur une partie de nos activités », a déclaré Grégory Rabuel dans un courriel envoyé aux équipes de SFR. Au total, selon les syndicats, entre 40% et 60% des salariés seraient finalement concernés.

Les syndicats critiquent la décision alors que le groupe se porte bien

Les syndicats ont vivement réagi à l’annonce de l’entreprise car les chiffres de l’année 2019 sont très bons pour SFR : le chiffre d’affaires a grimpé de 11% à 4 milliards d’euros et les bénéfices ont connu une hausse de 14,8% à 1,4 milliard d’euros… sur le seul quatrième trimestre 2019. Pour les syndicats, de nombreux salariés concernés par cette nouvelle vague de chômage partiel pourraient en réalité travailler en télétravail, solution qui doit théoriquement être privilégiée par les entreprises.

Mais SFR n’est pas le seul opérateur à réfléchir au chômage partiel. Orange, Bouygues Télécom ou encore Free seraient prêts à réduire la voilure et à conserver, comme SFR, uniquement les salariés nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise et du réseau.

 




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