Une amélioration constante de la sécurité aérienne
Prendre l’avion est aujourd'hui plus sûr que jamais. Selon une étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le risque de mortalité en avion a été divisé par deux chaque décennie depuis la fin des années 1960. Entre 2018 et 2022, le taux de mortalité s'est établi à un décès pour 13,7 millions de passagers dans le monde, contre un pour 7,9 millions entre 2008 et 2017, et un pour 350.000 passagers entre 1968 et 1977.
« La sécurité aérienne ne cesse de s’améliorer », affirme Arnold Barnett, professeur au MIT et coauteur de l’étude, publiée dans le Journal of Air Transport Management. Cette amélioration continue témoigne des efforts considérables déployés par l'industrie aéronautique pour renforcer les protocoles de sécurité, optimiser les technologies de vol et améliorer la formation des équipages.
Cependant, malgré ces progrès impressionnants, l’étude rappelle que la sécurité aérienne n'est pas garantie de manière uniforme à travers le globe. Certains pays enregistrent encore des incidents notables, comme le montre la récente série de quasi-collisions sur les pistes américaines ou l'incident du 737 MAX 9 d'Alaska Airlines, où une porte s’est détachée en plein vol.
L'étude du MIT établit un classement par pays en matière de sécurité aérienne, divisant les États en trois catégories distinctes. La première catégorie regroupe les pays où la sécurité aérienne est particulièrement forte, incluant les États-Unis, l’Union européenne, le Japon, l'Australie, le Canada, la Suisse, et la Norvège, entre autres. Dans ces régions, les incidents graves sont devenus rares, témoignant d’un haut niveau de régulation et d’un respect strict des normes de sécurité.
« La sécurité aérienne ne cesse de s’améliorer », affirme Arnold Barnett, professeur au MIT et coauteur de l’étude, publiée dans le Journal of Air Transport Management. Cette amélioration continue témoigne des efforts considérables déployés par l'industrie aéronautique pour renforcer les protocoles de sécurité, optimiser les technologies de vol et améliorer la formation des équipages.
Cependant, malgré ces progrès impressionnants, l’étude rappelle que la sécurité aérienne n'est pas garantie de manière uniforme à travers le globe. Certains pays enregistrent encore des incidents notables, comme le montre la récente série de quasi-collisions sur les pistes américaines ou l'incident du 737 MAX 9 d'Alaska Airlines, où une porte s’est détachée en plein vol.
L'étude du MIT établit un classement par pays en matière de sécurité aérienne, divisant les États en trois catégories distinctes. La première catégorie regroupe les pays où la sécurité aérienne est particulièrement forte, incluant les États-Unis, l’Union européenne, le Japon, l'Australie, le Canada, la Suisse, et la Norvège, entre autres. Dans ces régions, les incidents graves sont devenus rares, témoignant d’un haut niveau de régulation et d’un respect strict des normes de sécurité.
Des disparités importantes entre les pays
La seconde catégorie, comprenant des nations comme le Brésil, l’Inde, la Turquie, et l’Afrique du Sud, présente un niveau de sécurité intermédiaire. Ces pays connaissent des risques légèrement plus élevés, bien que ceux-ci aient également diminué au fil des années.
Enfin, la troisième catégorie, qui englobe des pays moins développés en termes d’infrastructures aériennes, continue de présenter des risques plus élevés. Cependant, même dans ces régions, les progrès sont notables : le risque de mortalité y a également été divisé par deux entre 2018 et 2022.
Si l’amélioration de la sécurité aérienne est indéniable, le MIT insiste sur la nécessité de maintenir une vigilance constante. Les récents incidents aux États-Unis rappellent que des failles existent encore et que le progrès n’est jamais acquis. La sécurité aérienne dépend en grande partie de l'innovation continue dans le domaine des technologies de vol, de la formation rigoureuse des pilotes et du renforcement des régulations internationales.
L’industrie aérienne, malgré ses défis, reste donc un modèle de progrès en matière de sécurité. Toutefois, comme le souligne Arnold Barnett, « le dernier accident majeur sur le sol américain remonte à 2009, mais cela ne signifie pas que le progrès est assuré ». En d'autres termes, pour que le ciel reste l'endroit le plus sûr, l'industrie doit continuer d'investir dans la recherche, la technologie et les normes internationales, tout en restant attentive aux signaux d'alerte.
Enfin, la troisième catégorie, qui englobe des pays moins développés en termes d’infrastructures aériennes, continue de présenter des risques plus élevés. Cependant, même dans ces régions, les progrès sont notables : le risque de mortalité y a également été divisé par deux entre 2018 et 2022.
Si l’amélioration de la sécurité aérienne est indéniable, le MIT insiste sur la nécessité de maintenir une vigilance constante. Les récents incidents aux États-Unis rappellent que des failles existent encore et que le progrès n’est jamais acquis. La sécurité aérienne dépend en grande partie de l'innovation continue dans le domaine des technologies de vol, de la formation rigoureuse des pilotes et du renforcement des régulations internationales.
L’industrie aérienne, malgré ses défis, reste donc un modèle de progrès en matière de sécurité. Toutefois, comme le souligne Arnold Barnett, « le dernier accident majeur sur le sol américain remonte à 2009, mais cela ne signifie pas que le progrès est assuré ». En d'autres termes, pour que le ciel reste l'endroit le plus sûr, l'industrie doit continuer d'investir dans la recherche, la technologie et les normes internationales, tout en restant attentive aux signaux d'alerte.