Une bonne année malgré la conjoncture
Stellantis a connu une très bonne année 2021, malgré les difficultés conjoncturelles. La crise sanitaire et les difficultés de la chaîne d'approvisionnement ont provoqué une perte de production de 1,6 million de véhicules l'an dernier. Malgré tout, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 152,12 milliards d'euros, soit 14% de mieux qu'en 2020 en prenant en compte les résultats combinés de PSA (Peugeot Citroën DS) et Fiat-Chrysler, les deux entreprises ayant fusionné en janvier 2021.
Le bénéfice net s'établit à 13,4 milliards d'euros : « nous avons pratiquement triplé le résultat net », s'est réjoui Carlos Tavares sur Franceinfo. Surtout, la marge opérationnelle, le cheval de bataille du directeur général, a atteint 11,6% : dans une industrie où les constructeurs sont généralement habitués à une marge à un chiffre, souvent bas, Stellantis fait véritablement figure de modèle à suivre. Renault ne s'y est d'ailleurs pas trompé, en misant désormais sur la valeur plutôt que le volume.
Le bénéfice net s'établit à 13,4 milliards d'euros : « nous avons pratiquement triplé le résultat net », s'est réjoui Carlos Tavares sur Franceinfo. Surtout, la marge opérationnelle, le cheval de bataille du directeur général, a atteint 11,6% : dans une industrie où les constructeurs sont généralement habitués à une marge à un chiffre, souvent bas, Stellantis fait véritablement figure de modèle à suivre. Renault ne s'y est d'ailleurs pas trompé, en misant désormais sur la valeur plutôt que le volume.
Des résultats qui profitent aux salariés
Stellantis explique que ces résultats sont la conséquence de « l'accélération des synergies liées à la fusion et la réalisation de performances commerciales solides ». Ils ont également été tirés par « une focalisation sur la vitesse d'exécution depuis la naissance de la nouvelle entreprise ». Une stratégie gagnante qui n'a pas tardé à porter ses premiers fruits.
Et tout cela va bénéficier aux salariés du constructeur. Carlos Tavares a annoncé qu'en France, « en particulier pour les plus bas salaires », la prime d'intéressement sera jusqu'à deux fois et demi le smic. Les salariés français « vont recevoir un intéressement de 4 000 euros minimum - en moyenne de 4 400 euros – comme résultat tangible, concret de l’amélioration des résultats de l’entreprise ». Le dirigeant s'engage à « distribuer à nos salariés une partie importante de cette richesse ».
Et tout cela va bénéficier aux salariés du constructeur. Carlos Tavares a annoncé qu'en France, « en particulier pour les plus bas salaires », la prime d'intéressement sera jusqu'à deux fois et demi le smic. Les salariés français « vont recevoir un intéressement de 4 000 euros minimum - en moyenne de 4 400 euros – comme résultat tangible, concret de l’amélioration des résultats de l’entreprise ». Le dirigeant s'engage à « distribuer à nos salariés une partie importante de cette richesse ».