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Ce n'est plus le cas à Berlin, où la municipalité a décidé d'interdire purement et simplement à Uber, le leader mondial du domaine, de transporter des passagers. Le Sénat de Berlin estime que la « sécurité » des clients n'était pas assurée. Les passagers se doivent d'être conduits par des chauffeurs agréés. Une raison que l'on pourra contester assez facilement, ce qui est moins le cas de la seconde : les assurances des conducteurs de VTC ne couvrant pas le transport de passagers.
Uber doit donc cesser ses activités séance tenante dans la capitale allemande, sous peine de voir ses chauffeurs risquer jusqu'à 20 000 euros d'amende s'ils continuent de conduire des passagers. Autant dire qu'ils s'abstiendront… Uber ne va pas manquer de contester la décision dans les tribunaux, mais en attendant ses chauffeurs devront faire sans… ou trouver un autre travail pour patienter !
Pour la société californienne, récemment valorisée à 17 milliards de dollars, cette décision est « tout sauf progressiste » et « elle réduit la possibilité de choix du consommateur ». La start-up, logiquement, prend le consommateur à témoin et défend la notion de concurrence pour sa défense.
Berlin n'est pas la seule ville où Uber n'a plus droit de cité : c'est également le cas à Bruxelles.