Les centaines de taxis qui ont bloqué l'autoroute menant à l'aéroport de Bruxelles puis les alentours de la gare du Nord, dénoncent une « concurrence déloyale » de la part du spécialiste américain du VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur). Ils étaient 400 environ, alors que les organisateurs attendaient un millier de taxis.
« Nous subissons de nombreux contrôles alors que des particuliers travaillent exactement comme des taxis sans payer les mêmes taxes. Nous subissons une concurrence déloyale, c’est pour ça qu’on est ici, pour défendre le taxi et pour créer un accord collectif de tous les taxis européens » a expliqué à l'AFP Concha Guardado d'une association espagnole de taxis.
Le mot d'ordre était clair : les taxis présents exigent la sortie d'Uber de l'Europe, rien de moins. Une position tellement extrême qu'il semble impossible légalement de mettre en œuvre dans l'Union. Mais il faut dire que la profession souffre de l'expansion très rapide d'Uber et de ses concurrents VTC.
Uber, aujourd'hui valorisé à plus de 50 milliards d'euros, ne prend pas de gants pour marcher sur les platebandes des taxis traditionnels. Cela vaut d'ailleurs à l'entreprise de sérieux soucis en justice partout dans le monde, ainsi qu'à des interdictions d'exercer dans de nombreuses villes, comme… à Bruxelles.
« Nous subissons de nombreux contrôles alors que des particuliers travaillent exactement comme des taxis sans payer les mêmes taxes. Nous subissons une concurrence déloyale, c’est pour ça qu’on est ici, pour défendre le taxi et pour créer un accord collectif de tous les taxis européens » a expliqué à l'AFP Concha Guardado d'une association espagnole de taxis.
Le mot d'ordre était clair : les taxis présents exigent la sortie d'Uber de l'Europe, rien de moins. Une position tellement extrême qu'il semble impossible légalement de mettre en œuvre dans l'Union. Mais il faut dire que la profession souffre de l'expansion très rapide d'Uber et de ses concurrents VTC.
Uber, aujourd'hui valorisé à plus de 50 milliards d'euros, ne prend pas de gants pour marcher sur les platebandes des taxis traditionnels. Cela vaut d'ailleurs à l'entreprise de sérieux soucis en justice partout dans le monde, ainsi qu'à des interdictions d'exercer dans de nombreuses villes, comme… à Bruxelles.