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Dans le détail, sur l'année 2012, les salariés déclarant travailler de nuit se hissaient à 7,4%. Si l'on rajoute ceux qui travaillent occasionnellement de nuit, soit 8% (en baisse de 1,5 point par rapport à 1991), on atteint le chiffre de 15,4%, soit… un Français sur sept.
Dans certaines professions, le travail de nuit est obligatoire. On peut penser aux hôpitaux, aux pompiers, aux services de police… Le ministère précise ainsi que 72% des pompiers, militaires et policiers travaillent de nuit. Les infirmiers, les médecins et les sage-femmes sont plus de 40% à exercer de nuit.
Le portrait robot de l'employé de nuit dresse le portrait suivant : il s'agit d'un homme dans 70% des cas, même si le travail de nuit des femmes augmente sensiblement depuis ces dernières années. 20% des travailleurs de nuit étaient des femmes en 1991; elles sont désormais, donc, 30%. Les intérimaires, qu'ils soient homme ou femme, travaillent à peu près équitablement.
Assez logiquement, le travail de nuit voit plus de jeunes salariés. 23% sont des trentenaires, 16% des plus de soixante ans. Tous ces efforts ne sont pas vains : les rémunérations des travailleurs de nuit sont plus importantes que leurs homologues « de jour » — la différence de traitement est de 8,1% (3,6% pour un occasionnel).