Les ministres de l’Intérieur, Thomas Fekl, et de l’Outre-Mer Ericka Bareigts ne sont pas venus les mains vides de la métropole. Au total, le financement des mesures d’urgence — certaines de plus long terme — représente 1,085 milliard d’euros. Une somme qui servira à pérenniser la présence d’un escadron de gendarmes mobiles en Guyane, l’arrivée de 50 gendarmes en 2017 et 80 de plus entre 2018 et 2020 ; la construction d’un tribunal de grande instance et d’une prison.
Outre la justice et la sécurité, l’éducation et la santé recevront aussi de l’argent : 400 millions d’euros seront consacrés à l’amélioration d’un système éducatif « en retard considérable », a déploré la ministre de l’Outre-Mer. Le système de santé recevra 85 millions d’euros, 300 millions seront injectés dans les infrastructures (routes et ponts). « Les décisions qui sont sur la table sont extrêmement fortes. Elles ont été élaborées avec le collectif. Elles signifient qu'il y aura dans les semaines qui viennent plus de sécurité, plus de développement économique ici, plus de santé », a expliqué Thomas Fekl.
Du côté des Guyanais, en particulier les « 500 frères contre la délinquance » qui ont allumé la mèche des manifestations, l’heure est à la prudence. Après avoir qualifié les décisions gouvernementales de « non satisfaisantes », le groupe a voulu étudier les propositions. Des ajustements sont toujours possibles, a assuré le gouvernement.
Outre la justice et la sécurité, l’éducation et la santé recevront aussi de l’argent : 400 millions d’euros seront consacrés à l’amélioration d’un système éducatif « en retard considérable », a déploré la ministre de l’Outre-Mer. Le système de santé recevra 85 millions d’euros, 300 millions seront injectés dans les infrastructures (routes et ponts). « Les décisions qui sont sur la table sont extrêmement fortes. Elles ont été élaborées avec le collectif. Elles signifient qu'il y aura dans les semaines qui viennent plus de sécurité, plus de développement économique ici, plus de santé », a expliqué Thomas Fekl.
Du côté des Guyanais, en particulier les « 500 frères contre la délinquance » qui ont allumé la mèche des manifestations, l’heure est à la prudence. Après avoir qualifié les décisions gouvernementales de « non satisfaisantes », le groupe a voulu étudier les propositions. Des ajustements sont toujours possibles, a assuré le gouvernement.