D'après l'association 60 Millions de Consommateurs, les frais appliqués par les banques à chaque incident de paiement représentent une véritable manne estimée à 6,5 milliards d'euros. Dévoilé à l'automne dernier, ce chiffre a enclenché une controverse telle que Bercy a commandé un rapport sur la question au CCSF (Comité Consultatif du Secteur Financier), qui regroupe les banques, les associations de consommateurs ainsi que les administrations. Le rapport avance un autre chiffre choc, révèle Le Parisien : 25% des Français ont payé des frais à leurs banques pour des incidents de paiements l'an dernier.
Une dizaine de millions de Français sont donc touchés par le cercle infernal des incidents de paiements, qui sont généralement provoqués par des prélèvements automatiques pour des forfaits (téléphonie, internet, mutuelle, etc.). Pour chaque incident, la banque facture des frais de 20 euros pour chaque opération. Or, dans 60% des cas, ces paiements reviennent dans les 4 à 10 jours après leur rejet : si le compte demeure insuffisamment alimenté, il faudra faire face de nouveau à des frais bancaires. Le CCSF, qui estime que la plupart des Français ont de 5 à 10 prélèvements automatiques chaque mois, note que ces frais peuvent représenter de 60 à 100 euros, et plus encore en cas de nouvelles présentations de prélèvements impayés.
Dans ce contexte, il convient donc de trouver une solution. Le Comité suggère de donner plus de souplesse aux Français pour choisir les dates des prélèvements automatiques, ces derniers pouvant tomber à un mauvais moment en fonction des rentrées d'argent (le salaire, par exemple). Le CCSF propose aussi d'améliorer la lisibilité des intitulés pour ces prélèvements, de manière à pouvoir les regrouper et faire en sorte que la banque ne facture qu'un seul incident de paiement.
Une dizaine de millions de Français sont donc touchés par le cercle infernal des incidents de paiements, qui sont généralement provoqués par des prélèvements automatiques pour des forfaits (téléphonie, internet, mutuelle, etc.). Pour chaque incident, la banque facture des frais de 20 euros pour chaque opération. Or, dans 60% des cas, ces paiements reviennent dans les 4 à 10 jours après leur rejet : si le compte demeure insuffisamment alimenté, il faudra faire face de nouveau à des frais bancaires. Le CCSF, qui estime que la plupart des Français ont de 5 à 10 prélèvements automatiques chaque mois, note que ces frais peuvent représenter de 60 à 100 euros, et plus encore en cas de nouvelles présentations de prélèvements impayés.
Dans ce contexte, il convient donc de trouver une solution. Le Comité suggère de donner plus de souplesse aux Français pour choisir les dates des prélèvements automatiques, ces derniers pouvant tomber à un mauvais moment en fonction des rentrées d'argent (le salaire, par exemple). Le CCSF propose aussi d'améliorer la lisibilité des intitulés pour ces prélèvements, de manière à pouvoir les regrouper et faire en sorte que la banque ne facture qu'un seul incident de paiement.