La CGT a bien l'intention d'activer tous les leviers à sa disposition pour obtenir le recul du gouvernement sur les dossiers chauds du moment. À la SNCF, la grève perlée — décidée par l'intersyndicale — pour le maintien du statut des cheminots et contre la réforme ferroviaire va débuter le 3 avril. Après une réunion qui s'est tenue à Montreuil, au siège de la CGT, la CGT Mines Energie a décidé d'enclencher un mouvement dans le secteur de l'énergie. Là aussi à partir du 3 avril, l'organisation syndicale invite les salariés à orchestrer des actions. Et comme à la SNCF, le mouvement dans le secteur de l'énergie durera trois mois.
Ces actions pourront être de plusieurs types : baisses de charges dans les centrales nucléaires, coupures pour certaines entreprises, passage en heures creuses dans des zones géographiques ciblées. Les acteurs économiques sont visés, ce qui est un des objectifs du syndicat pour « faire plier le gouvernement », explique Sébastien Menesplier, le secrétaire général de la fédération CGT Mines Energie au Parisien. « Il s’agit de défendre un service public de l’énergie et contrer sa libéralisation », indique-t-il.
Le mouvement se calera sur celui des cheminots « au nom de la convergence des luttes ». Mais parfois, « ce seront des actions menées uniquement par le secteur de l’énergie ». De quoi désorganiser un peu plus la machine économique française qui sera mise sous pression par la grève à la SNCF. « Pendant trois mois, nous allons organiser des mouvements de grève, mais aussi intervenir sur notre outil de production pour faire reculer ce gouvernement », poursuit Sébastien Menesplier. La CGT Mines Energie est le premier syndicat du secteur.
Ces actions pourront être de plusieurs types : baisses de charges dans les centrales nucléaires, coupures pour certaines entreprises, passage en heures creuses dans des zones géographiques ciblées. Les acteurs économiques sont visés, ce qui est un des objectifs du syndicat pour « faire plier le gouvernement », explique Sébastien Menesplier, le secrétaire général de la fédération CGT Mines Energie au Parisien. « Il s’agit de défendre un service public de l’énergie et contrer sa libéralisation », indique-t-il.
Le mouvement se calera sur celui des cheminots « au nom de la convergence des luttes ». Mais parfois, « ce seront des actions menées uniquement par le secteur de l’énergie ». De quoi désorganiser un peu plus la machine économique française qui sera mise sous pression par la grève à la SNCF. « Pendant trois mois, nous allons organiser des mouvements de grève, mais aussi intervenir sur notre outil de production pour faire reculer ce gouvernement », poursuit Sébastien Menesplier. La CGT Mines Energie est le premier syndicat du secteur.