Un repli sur soi face aux problèmes de santé
Une enquête menée par le baromètre BPCE Assurances relayé par BFMTV a révélé une inquiétude croissante parmi les Français quant à leur capacité à compter sur l'État pour le financement de leurs soins de santé. En février, alors que la réforme des retraites faisait l'objet de débats houleux, 53% des personnes interrogées ont exprimé leur inquiétude quant à leur santé future.
Plus inquiétant encore, ils sont de plus en plus nombreux à envisager de financer par leurs propres moyens leurs soins, un chiffre en hausse de 9 points sur un an. Parallèlement, la confiance dans l'État pour les protéger a diminué de 8 points. Parmi les personnes interrogées, 63% estiment que les mutuelles sont les acteurs les plus à même de les protéger, suivies par leur famille (57%) et enfin le système de santé public (54%).
Plus inquiétant encore, ils sont de plus en plus nombreux à envisager de financer par leurs propres moyens leurs soins, un chiffre en hausse de 9 points sur un an. Parallèlement, la confiance dans l'État pour les protéger a diminué de 8 points. Parmi les personnes interrogées, 63% estiment que les mutuelles sont les acteurs les plus à même de les protéger, suivies par leur famille (57%) et enfin le système de santé public (54%).
Gestion du système de santé : des disparités sociales évidentes
Il est à noter que ce sont principalement les personnes les moins aisées qui expriment le moins de confiance en l'État pour assurer leurs soins de santé. Ainsi, 61% des ouvriers et employés indiquent qu'ils comptent principalement sur leur entourage pour se protéger en cas de problème de santé, soit une augmentation de 10 points en un an. A contrario, les cadres sont ceux qui font le plus confiance à l'État pour leur protection, avec 56% d'avis favorables, contre seulement 32% pour les ouvriers.
En ce qui concerne le niveau d'éducation, 71% des personnes sans diplôme affirment compter sur eux-mêmes pour leur santé, contre 47% un an plus tôt. Malgré cette défiance croissante, il convient de rappeler que la France reste l'un des pays où la part restant à la charge des ménages pour les dépenses de santé est la plus faible parmi les pays de l'OCDE, avec un taux de 8,9%. Seul le Luxembourg affiche un reste à charge plus faible que la France (8,8%).
En ce qui concerne le niveau d'éducation, 71% des personnes sans diplôme affirment compter sur eux-mêmes pour leur santé, contre 47% un an plus tôt. Malgré cette défiance croissante, il convient de rappeler que la France reste l'un des pays où la part restant à la charge des ménages pour les dépenses de santé est la plus faible parmi les pays de l'OCDE, avec un taux de 8,9%. Seul le Luxembourg affiche un reste à charge plus faible que la France (8,8%).