L'appel à la responsabilité des industriels de l'agroalimentaire
D'après l'Insee, l'inflation en France a ralenti en mai, s'établissant à 5,1% sur un an après avoir atteint 5,9% en avril et plus de 6% en début d'année. Cette diminution serait principalement due à la baisse des prix de l'énergie, des produits manufacturés, des services, ainsi que de l'alimentation. La hausse des prix alimentaires, qui était de 15% en avril, n'est plus que de 14,1% en mai. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, s'est félicité de cette baisse et a affirmé que certains prix commenceront à diminuer.
En dépit de la baisse des prix des matières premières, comme le blé, cette diminution n'est pas encore perceptible sur les étiquettes en magasin. Le ministre de l'Économie a rappelé aux industriels la nécessité de faire baisser rapidement les prix alimentaires. Il a souligné sur France Inter que les distributeurs ont respecté leur engagement en acceptant de mettre en place le « trimestre anti-inflation » et en décidant de le prolonger au-delà du 1er juin. Les industriels, quant à eux, sont invités à faire preuve de la même responsabilité.
En dépit de la baisse des prix des matières premières, comme le blé, cette diminution n'est pas encore perceptible sur les étiquettes en magasin. Le ministre de l'Économie a rappelé aux industriels la nécessité de faire baisser rapidement les prix alimentaires. Il a souligné sur France Inter que les distributeurs ont respecté leur engagement en acceptant de mettre en place le « trimestre anti-inflation » et en décidant de le prolonger au-delà du 1er juin. Les industriels, quant à eux, sont invités à faire preuve de la même responsabilité.
La menace d'une taxe exceptionnelle
Face à l'inertie de certaines entreprises, Bruno Le Maire a dévoilé pour la première fois les sanctions potentielles. Si les industriels ne respectent pas leurs engagements, il a promis d'utiliser l'instrument fiscal pour récupérer les marges et les rendre aux consommateurs. Il pourrait s'agir d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d'affaires des entreprises agroalimentaires, qui serait mise en place dans le projet de loi de finances 2024.
Le locataire de Bercy exhorte les industriels à reprendre les négociations commerciales et à honorer leurs promesses de répercussion de la baisse de l'inflation sur leurs marges. L'ultimatum de début juin est arrivé sans que la menace ne se soit faite plus précise. Le moment est donc venu pour les industriels de démontrer leur engagement en faveur d'une baisse des prix à la consommation.
Le locataire de Bercy exhorte les industriels à reprendre les négociations commerciales et à honorer leurs promesses de répercussion de la baisse de l'inflation sur leurs marges. L'ultimatum de début juin est arrivé sans que la menace ne se soit faite plus précise. Le moment est donc venu pour les industriels de démontrer leur engagement en faveur d'une baisse des prix à la consommation.