L'Unédic a rendu ses estimations pour ces deux prochaines années. Le nombre de chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) devrait ainsi se réduire de 76 000 personnes en 2018, et de 126 000 en 2019. En tout, ce sont 202 000 chômeurs qui sortiront des listes de Pôle Emploi d'ici la fin de l'année prochaine : au sens du Bureau international du travail, le taux de chômage devrait tomber à 8,4% de la population fin 2019, alors que le chiffre est de 8,9% actuellement. Voilà de quoi améliorer les comptes de l'assurance chômage. L'Unédic, qui base ses prévisions de croissance sur 2% en 2018 et 1,8% en 2019, estime que son déficit va se contracter.
L'an dernier, le déficit de l'assurance chômage s'élevait à 3,6 milliards d'euros. Il devrait s'établit à 2 milliards cette année, puis 595 millions en 2019. « Proche de l'équilibre », se réjouit l'Unédic, même si la dette totale reste lourde, à 36,2 milliards en fin d'année prochaine. En octobre dernier, la précédente note de l'organisme se montrait beaucoup plus pessimiste avec un déficit de 3,3 milliards pour 2018. Il faut aussi garder en mémoire que les estimations de croissance pour ces deux années sont plus élevées que ce que prédisent des organismes comme le FMI (1,9% pour 2018), l'OCDE (1,8%), et le gouvernement (1,7%).
Ce meilleur niveau de croissance ne fera cependant pas tout. L'Unédic estime également que la réforme impulsée par les partenaires sociaux et entrée en œuvre en octobre dernier va permettre d'améliorer les comptes. Le gestionnaire s'attend ainsi à réaliser une économie de 1,3 milliard d'euros d'ici à la fin de l'année prochaine grâce à cette nouvelle convention sur l'assurance chômage. Néanmoins, faute d'un accord paraphé par le gouvernement, l'Unédic n'a pas pu intégrer l'indemnisation des salariés démissionnaires qui cherchent à se reconvertir. Une mesure sur laquelle les partenaires sociaux viennent tout juste d'accorder leurs violons.
L'an dernier, le déficit de l'assurance chômage s'élevait à 3,6 milliards d'euros. Il devrait s'établit à 2 milliards cette année, puis 595 millions en 2019. « Proche de l'équilibre », se réjouit l'Unédic, même si la dette totale reste lourde, à 36,2 milliards en fin d'année prochaine. En octobre dernier, la précédente note de l'organisme se montrait beaucoup plus pessimiste avec un déficit de 3,3 milliards pour 2018. Il faut aussi garder en mémoire que les estimations de croissance pour ces deux années sont plus élevées que ce que prédisent des organismes comme le FMI (1,9% pour 2018), l'OCDE (1,8%), et le gouvernement (1,7%).
Ce meilleur niveau de croissance ne fera cependant pas tout. L'Unédic estime également que la réforme impulsée par les partenaires sociaux et entrée en œuvre en octobre dernier va permettre d'améliorer les comptes. Le gestionnaire s'attend ainsi à réaliser une économie de 1,3 milliard d'euros d'ici à la fin de l'année prochaine grâce à cette nouvelle convention sur l'assurance chômage. Néanmoins, faute d'un accord paraphé par le gouvernement, l'Unédic n'a pas pu intégrer l'indemnisation des salariés démissionnaires qui cherchent à se reconvertir. Une mesure sur laquelle les partenaires sociaux viennent tout juste d'accorder leurs violons.