L'information du Figaro a été confirmée par une porte-parole de la Commission : l'institution recommande une hausse des tarifs réglementés du gaz de 6,5% à compter du 1er juillet. Pour expliquer cette augmentation importante, la CRE met en avant les coûts supportés par Engie, le fournisseur de référence que ce soit pour l'approvisionnement (+3%), le stockage ou encore les infrastructures (+2.5%) et les coûts commerciaux, ces derniers progressant de 2,6%.
Un coup dur pour les consommateurs du gaz assujettis aux tarifs réglementés d'Engie, donc. Néanmoins, ils peuvent croiser les doigts et espérer un coup de pouce de la part du gouvernement : c'est en effet ce dernier qui en dernier ressort décide de la hausse. Ce sera Nicolas Hulot, le ministre en charge de l'énergie, qui donnera le feu vert à la hausse. Malgré tout, la marge de manœuvre du ministre de l'Écologie est étroite : il ne peut guère que jouer sur les coûts commerciaux.
De plus, il semble bien que le gouvernement ne veuille pas réduire cette hausse proposée par la CRE. Ce d'autant que les tarifs réglementés du gaz sont amenés à disparaitre sous peu, en raison d'une décision du Conseil d'État qui, l'été dernier, avait jugé que le maintien de ces tarifs étaient contraires au droit européen. De fait, les quelques 11,5 millions de particuliers et de professionnels qui souscrivent aux tarifs réglementés ne doivent pas s'attendre à une aide du gouvernement.
Un coup dur pour les consommateurs du gaz assujettis aux tarifs réglementés d'Engie, donc. Néanmoins, ils peuvent croiser les doigts et espérer un coup de pouce de la part du gouvernement : c'est en effet ce dernier qui en dernier ressort décide de la hausse. Ce sera Nicolas Hulot, le ministre en charge de l'énergie, qui donnera le feu vert à la hausse. Malgré tout, la marge de manœuvre du ministre de l'Écologie est étroite : il ne peut guère que jouer sur les coûts commerciaux.
De plus, il semble bien que le gouvernement ne veuille pas réduire cette hausse proposée par la CRE. Ce d'autant que les tarifs réglementés du gaz sont amenés à disparaitre sous peu, en raison d'une décision du Conseil d'État qui, l'été dernier, avait jugé que le maintien de ces tarifs étaient contraires au droit européen. De fait, les quelques 11,5 millions de particuliers et de professionnels qui souscrivent aux tarifs réglementés ne doivent pas s'attendre à une aide du gouvernement.