Volkswagen résilie la garantie de l'emploi : une première depuis 30 ans
Le groupe Volkswagen a créé une onde de choc en annonçant la résiliation de la garantie de l'emploi, en vigueur depuis 30 ans en Allemagne, ainsi que de cinq autres conventions collectives. Cet accord, qui devait initialement courir jusqu'en 2029, protège plus de 120.000 employés de la marque Volkswagen en Allemagne, et son abrogation pourrait ouvrir la voie à des licenciements dès mi-2025. Cette décision, révélée début septembre, fait partie d’un plan d’économies sans précédent dans l'histoire de la firme allemande.
La résiliation, prévue pour le 31 décembre, marque un tournant historique pour Volkswagen, qui fait face à une conjoncture économique difficile. Ses ventes en Chine, premier marché automobile mondial, sont en net recul, et le constructeur allemand subit de plein fouet la concurrence des marques chinoises qui dominent le marché des voitures électriques avec des modèles plus abordables. « Avec les coûts actuels, il ne sera pas possible de maintenir l'emploi dans sa structure actuelle. Volkswagen doit augmenter sa productivité et réduire durablement ses coûts », précise le groupe dans une note interne.
Face à ces difficultés économiques, Volkswagen n’exclut plus la possibilité de fermer deux usines en Allemagne, un scénario inédit dans son histoire. La direction a cependant tenu à appeler les syndicats à la table des négociations, souhaitant collaborer avec les représentants des salariés pour trouver des solutions. Gunnar Kilian, directeur des ressources humaines, a déclaré : « Cette période nous offre maintenant la possibilité de trouver, en collaboration avec les représentants des salariés, des solutions nous permettant de positionner durablement Volkswagen en termes de compétitivité et d'avenir. »
La résiliation, prévue pour le 31 décembre, marque un tournant historique pour Volkswagen, qui fait face à une conjoncture économique difficile. Ses ventes en Chine, premier marché automobile mondial, sont en net recul, et le constructeur allemand subit de plein fouet la concurrence des marques chinoises qui dominent le marché des voitures électriques avec des modèles plus abordables. « Avec les coûts actuels, il ne sera pas possible de maintenir l'emploi dans sa structure actuelle. Volkswagen doit augmenter sa productivité et réduire durablement ses coûts », précise le groupe dans une note interne.
Face à ces difficultés économiques, Volkswagen n’exclut plus la possibilité de fermer deux usines en Allemagne, un scénario inédit dans son histoire. La direction a cependant tenu à appeler les syndicats à la table des négociations, souhaitant collaborer avec les représentants des salariés pour trouver des solutions. Gunnar Kilian, directeur des ressources humaines, a déclaré : « Cette période nous offre maintenant la possibilité de trouver, en collaboration avec les représentants des salariés, des solutions nous permettant de positionner durablement Volkswagen en termes de compétitivité et d'avenir. »
Une restructuration face à la concurrence des constructeurs chinois
L'annonce de la résiliation de la garantie de l'emploi fait suite à une série de mesures destinées à faire face à la crise que traverse Volkswagen. En plus des fermetures d'usines, le groupe pourrait se séparer de plusieurs milliers d'employés d'ici 2025. Le constructeur, qui emploie environ 300.000 personnes en Allemagne, dont 120.000 pour la marque Volkswagen, se retrouve dans une position délicate, avec des usines peu rentables et une pression croissante de la part de ses concurrents étrangers.
Le marché automobile mondial, en pleine mutation, exerce une pression considérable sur les constructeurs traditionnels comme Volkswagen. La montée en puissance des marques chinoises, notamment dans le segment des véhicules électriques, fragilise encore davantage le groupe allemand. Alors que ces nouveaux acteurs proposent des modèles plus économiques, Volkswagen doit impérativement revoir sa stratégie pour rester compétitif, notamment en augmentant sa productivité et en réduisant ses coûts de production.
La baisse de la demande pour les véhicules électriques en Allemagne, combinée à des erreurs stratégiques du groupe, accentue les difficultés de Volkswagen. Pour le géant automobile, ces réformes apparaissent comme inévitables pour préserver sa viabilité à long terme. Toutefois, les négociations à venir avec les syndicats risquent d’être tendues, et le chemin vers la transformation du groupe s’annonce semé d'embûches.
Le marché automobile mondial, en pleine mutation, exerce une pression considérable sur les constructeurs traditionnels comme Volkswagen. La montée en puissance des marques chinoises, notamment dans le segment des véhicules électriques, fragilise encore davantage le groupe allemand. Alors que ces nouveaux acteurs proposent des modèles plus économiques, Volkswagen doit impérativement revoir sa stratégie pour rester compétitif, notamment en augmentant sa productivité et en réduisant ses coûts de production.
La baisse de la demande pour les véhicules électriques en Allemagne, combinée à des erreurs stratégiques du groupe, accentue les difficultés de Volkswagen. Pour le géant automobile, ces réformes apparaissent comme inévitables pour préserver sa viabilité à long terme. Toutefois, les négociations à venir avec les syndicats risquent d’être tendues, et le chemin vers la transformation du groupe s’annonce semé d'embûches.