Il est possible de toucher une pension même sans avoir cotisé à une retraite classique. Les personnes n’ayant jamais exercé d’activité professionnelle ou ayant très peu travaillé peuvent bénéficier de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), plus connue sous le nom de minimum vieillesse.
L’Aspa est attribuée sous conditions de ressources et peut atteindre un maximum de 1 012,02 euros par mois pour une personne seule ou 1 492,08 euros pour un couple en 2024. Pour en bénéficier, il faut être âgé de 65 ans ou plus et résider en France au moins six mois par an. Les revenus mensuels du bénéficiaire doivent être inférieurs à ces plafonds.
Valider des trimestres « gratuits » : un coup de pouce pour les périodes non travaillées
Il existe des moyens de valider des trimestres de retraite sans avoir travaillé. Ces périodes dites « assimilées » ou « réputées cotisées » permettent d’obtenir des droits sans avoir cotisé. Elles couvrent des situations spécifiques comme le service militaire, les congés maternité, le chômage ou encore le soutien à un proche handicapé. Ces trimestres sont financés par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV), ce qui permet à certaines personnes de bénéficier d’une retraite plus conséquente même avec peu ou pas de travail rémunéré.
Parents au foyer : un statut avantageux pour la retraite
Les parents au foyer peuvent aussi valider des trimestres via l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). L’affiliation à ce régime est automatique et gratuite pour ceux qui perçoivent certaines prestations familiales. Attention, les allocations familiales versées aux parents ayant au moins deux enfants ne suffisent pas à obtenir une affiliation gratuite à l’AVPF si l’un des parents ne travaille pas.
En somme, bien que ne pas travailler limite l’accès à une retraite classique, les dispositifs d’aides comme l’Aspa permettent aux personnes concernées de percevoir une aide financière à partir de 65 ans.