Le débat autour de la taxation des sucres transformés prend de l’ampleur alors que le budget de la Sécurité sociale pour 2025 se dessine à l’Assemblée nationale. Les produits alimentaires riches en sucres, pointés du doigt pour leurs effets néfastes sur la santé, pourraient être frappés d’une nouvelle taxe, dans l’objectif de prévenir les maladies chroniques et de réaliser des économies pour la santé publique.
Vers une taxation des produits sucrés
La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, s’est déclarée favorable à une taxe sur les sucres transformés. Selon elle, il ne s’agit pas de pénaliser les artisans ou les pâtissiers, mais bien de limiter l’impact des sucres sur la santé publique. Ce projet fait partie des nombreuses propositions qui seront débattues cette semaine dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale.
Le gouvernement espère économiser près de 5 milliards d’euros dans le domaine de la santé, et la lutte contre la consommation excessive de sucre est un levier clé dans cette stratégie. Les bonbons, sodas et autres friandises pourraient voir leur prix grimper en conséquence.
Une problématique de santé publique
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le sucre est impliqué dans une série de pathologies lourdes, allant du diabète de type 2 aux cancers en passant par l’obésité. 47,3 % des Français seraient en situation de surpoids ou d’obésité, une tendance inquiétante selon les autorités sanitaires. Le nombre de cancers a d’ailleurs doublé entre 1990 et 2018, et le sucre est identifié comme l’un des responsables.
La mise en place de cette nouvelle taxe s’inscrit dans une série d’actions déjà engagées, comme l’extension de la « taxe soda« instaurée en 2012. Les députés espèrent ainsi encourager les industriels à réduire la teneur en sucre dans leurs produits, pour influer positivement sur la santé des consommateurs.
Une taxe controversée
Malgré les bonnes intentions, cette taxe suscite des réactions mitigées. Les industriels du secteur alimentaire, en particulier les producteurs de boissons sans alcool, montent au créneau pour dénoncer une mesure qu’ils jugent discriminatoire. Selon eux, cette surtaxe ne fera qu’alourdir la pression inflationniste sur les familles françaises, déjà touchées par la hausse du coût de la vie.
Les brasseurs redoutent également l’impact de cette taxe sur leur activité, allant jusqu’à craindre des fermetures de sites de production. Quant à l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), elle a demandé en urgence un rendez-vous avec le Premier ministre pour exprimer son opposition à toute nouvelle taxe.
Une nécessité face à l’obésité
Derrière ce débat fiscal se cache une question plus vaste : celle de la prévention des maladies liées à la malbouffe. Selon une étude du cabinet Asterès, la prise en charge de l’obésité coûte chaque année 10,6 milliards d’euros à la Sécurité sociale, aux assureurs et aux employeurs. Le gouvernement entend donc agir rapidement pour freiner cette épidémie silencieuse qui pèse lourd sur les finances publiques.
Les députés ont également décidé de rendre obligatoire l’affichage du Nutri-score dans les publicités pour les produits alimentaires, dans le cadre de la sensibilisation des consommateurs à une alimentation plus équilibrée.
Des amendements sous pression
Malgré un consensus initial autour de ces mesures, rien n’est encore joué. Les débats à l’Assemblée s’annoncent intenses, alors que les parlementaires doivent trancher parmi les 2 200 amendements déposés pour le budget de la Sécurité sociale. La question des taxes sur le sucre et les alcools sucrés reste ouverte, avec des pressions venant à la fois des industriels et des associations de santé publique.
Les semaines à venir seront décisives pour déterminer si ces nouvelles mesures fiscales seront effectivement mises en place, ou si elles resteront dans les tiroirs, face aux résistances économiques et politiques.
En pleine crise de la santé publique, le gouvernement est à la croisée des chemins : continuer à laisser filer les dépenses liées à l’obésité et au diabète, ou prendre des décisions audacieuses pour réduire la consommation de sucres transformés. L’enjeu est de taille, tant pour les finances publiques que pour la santé des Français.
Enfin !!!!
Un tiers des Occidentaux , dont moi , sont diabétiques a cause du laisser faire de nos politiques en matière d’additifs alimentaires
Prenez les jus de fruit ; ils ont instauré une taxe pour le sucre ajouté , résultat les industriels ont augmenté le prix et rien n ‘a changé !
Pourquoi toujours taxer les gens cela ne changera rien la population de mal bouffe ne s’arrêtera pas à cela pourquoi ne pas interdire aussi les M’Donals les Burguer King etc… qui sont aussi dangereux pour la santé avec les graisses saturées qui bouchent les artères et provoquent aussi des maladies, on va taxer une fois de plus pour donner des chèques alimentaires encore à ceux qui bénéficient de toutes les aides gratuité de la cantine des centres aéré, du BAFA, des impôts, mutuelle, CMU, 100% etc.. qui gagnent plus de salaire qu’un travailleur au SMIC et qui ont une retraite sans avoir travaillé presque égale aux personnes qui ont travaillés toute leur vie à un moment il faut arrêter de taxer sur tout on est le pays le plus taxer au monde impôts taxe prélèvement sociaux etc…. STOP