Les 1% les plus riches toujours plus riches
Oxfam met toujours en avant les « 1% » : les riches parmi les riches. Ces derniers, selon les données 2019 du Crédit Suisse, détiennent désormais un patrimoine équivalent à deux fois celui des 92% les plus pauvres du monde, soit 6,9 milliards de personnes. Les milliardaires, qui ne sont que 2.153 dans le monde selon le Crédit Suisse sur lequel Oxfam base son étude, détiennent quant à eux plus de richesse que 60 % de la population mondiale.
En France, la situation n’est pas meilleure : les 10% les plus riches du pays ont un patrimoine supérieur à celui des 50% les plus pauvres. Et les 7 personnes les plus riches de l’Hexagone, parmi lesquelles on trouve Bernard Arnault, également sur le podium des personnes les plus riches du monde, détiennent plus de patrimoine que les 30% les plus pauvres de France.
En France, la situation n’est pas meilleure : les 10% les plus riches du pays ont un patrimoine supérieur à celui des 50% les plus pauvres. Et les 7 personnes les plus riches de l’Hexagone, parmi lesquelles on trouve Bernard Arnault, également sur le podium des personnes les plus riches du monde, détiennent plus de patrimoine que les 30% les plus pauvres de France.
Un système qui nuit aux femmes
L’ONG Oxfam met également en avant les inégalités de richesse chez les deux sexes qui sont très importantes. Ainsi, selon son étude, « les hommes détiennent 50% de richesses en plus que les femmes ». Une situation liée en grande partie au travail réalisé par ces dernières et qui n’est pas rémunéré.
Ainsi, les femmes réalisent trois quarts du travail domestique qui ne leur apporte aucun salaire. Toutefois, ce travail a une importance économique majeure : sa valeur est estimée par l’ONG à 10.300 milliards de dollars par an, « soit trois fois la valeur du secteur numérique à l’échelle mondiale » selon Oxfam.
Ainsi, les femmes réalisent trois quarts du travail domestique qui ne leur apporte aucun salaire. Toutefois, ce travail a une importance économique majeure : sa valeur est estimée par l’ONG à 10.300 milliards de dollars par an, « soit trois fois la valeur du secteur numérique à l’échelle mondiale » selon Oxfam.