La marque GTO au centre d’une bataille de droits
Sortie en 1962, la Ferrari 250 GTO a, depuis, atteint le statut de véritable icône : seulement 39 unités sont sorties des usines de l’entreprise et, en 2018, un collectionneur américain, David MacNeil, a déboursé la coquette somme de 68 millions d’euros pour en acheter un. La 250 GTO est, de fait, une des voitures les plus chères du monde.
Mais en 2018, une bataille judiciaire sur les droits de ce modèle est engagée entre Ares Design et Ferrari. La première a commencé à créer une réplique de la 250 GTO, ce qui n’a pas plu au géant italien des voitures de sport qui jugeait que le modèle lui appartenait. En juin 2019, le tribunal de Bologne semble réussir à clore l’affaire en jugeant que la 250 GTO est la première « voiture-œuvre d’art » de l’histoire, et en ça qu’elle tombe sous le coup de la loi 633/1941 sur le droit d’auteur en Italie.
Mais en 2018, une bataille judiciaire sur les droits de ce modèle est engagée entre Ares Design et Ferrari. La première a commencé à créer une réplique de la 250 GTO, ce qui n’a pas plu au géant italien des voitures de sport qui jugeait que le modèle lui appartenait. En juin 2019, le tribunal de Bologne semble réussir à clore l’affaire en jugeant que la 250 GTO est la première « voiture-œuvre d’art » de l’histoire, et en ça qu’elle tombe sous le coup de la loi 633/1941 sur le droit d’auteur en Italie.
L’Europe voit les choses autrement
Loin de baisser les armes, Ares Design s’est alors tournée vers l’Office européen de droit d’auteur, l’EUIPO. L’entreprise, basée à Modène, a utilisé une clause qui dit qu’une marque, si elle n’est plus utilisée par une entreprise durant cinq ans ou plus, n’est plus propriété de l’entreprise qui l’a enregistré. Or, selon l’EUIPO, qui a rendu sa décision en juillet 2020, la marque GTO tombe bien dans ce cas de figure : le groupe italien n’avait utilisé la marque GTO que pour des petites voitures de modélisme, et non pour créer de véritables voitures. La marque GTO est donc libre.
Ares Design semble donc avoir le feu vert pour créer ses copies de 250 GTO. Pas, toutefois, de quoi voir leur nombre se multiplier sur les routes : les modèles seront basés sur les Ferrari F12 ou 812 Superfast et devraient coûter, malgré tout, plus d’un million d’euros.
Ares Design semble donc avoir le feu vert pour créer ses copies de 250 GTO. Pas, toutefois, de quoi voir leur nombre se multiplier sur les routes : les modèles seront basés sur les Ferrari F12 ou 812 Superfast et devraient coûter, malgré tout, plus d’un million d’euros.