Les dirigeants de Facebook évite le procès
Le procès sur l'exploitation des données entre Facebook et des utilisateurs du réseau social n'aura pas lieu. Depuis 2018, le réseau social était accusé par des plaignants américains regroupés dans une action collective d'avoir autorisé l'exploitation indue de leurs données privées à des tiers. Et plus particulièrement à Cambridge Analytica, une entreprise britannique qui a mis la clé sous la porte depuis.
Cambridge Analytica a utilisé les données de 87 millions d'utilisateurs de Facebook au bénéfice de la campagne présidentielle de Donald Trump, en 2016. Il s'agissait d'orienter favorablement le vote de millions d'électeurs américains, ce que la firme a parfaitement réussi. En août 2022, une entente était signée entre les plaignants et Meta, la maison-mère de Facebook.
Cambridge Analytica a utilisé les données de 87 millions d'utilisateurs de Facebook au bénéfice de la campagne présidentielle de Donald Trump, en 2016. Il s'agissait d'orienter favorablement le vote de millions d'électeurs américains, ce que la firme a parfaitement réussi. En août 2022, une entente était signée entre les plaignants et Meta, la maison-mère de Facebook.
L'incroyable scandale Cambridge Analytica
Cet accord évite aux dirigeants du groupe, dont le PDG Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg, ex-directrice générale, auraient du comparaitre devant un tribunal californien en septembre prochain. Il restait cependant à connaitre le montant que Facebook a accepté de verser pour éteindre l'action en justice. Ce sera finalement 725 millions de dollars, une somme que le juge devra toutefois valider.
Meta a déjà été condamné en 2019, dans le cadre d'une action menée par les autorités fédérales, à une amende autrement plus salée : 5 milliards de dollars. En plus de la sanction financière, le réseau social doit s'astreindre à un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles, un sujet toujours délicat pour Meta qui suscite beaucoup de controverses.
Meta a déjà été condamné en 2019, dans le cadre d'une action menée par les autorités fédérales, à une amende autrement plus salée : 5 milliards de dollars. En plus de la sanction financière, le réseau social doit s'astreindre à un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles, un sujet toujours délicat pour Meta qui suscite beaucoup de controverses.