Une crise bancaire qui inquiète
La faillite de la Silicon Vally Bank (SVB) le 10 mars dernier fait souffler un vent de panique sur les marchés financiers. Le risque, c'est la contagion à l'ensemble du système bancaire mondial. D'ailleurs, de fortes craintes pèsent sur Credit Suisse, une des 30 banques considérées « too big to fail » (trop grosses pour que les autorités la laisse faire faillite). En ce qui concerne la France, le risque n'existe tout simplement pas, a expliqué le président de la Fédération bancaire française.
Au micro de France Inter, Philippe Brassac a expliqué qu'« il n’y a aucun risque parce qu’il n’y a aucun mécanisme de contagion possible entre les événements que nous constatons et les banques françaises, et donc il n’y a clairement aucun risque de crise bancaire en France ». Des paroles rassurantes qui s'appuient sur les règles spécifiques de prudence imposées aux établissements français.
Au micro de France Inter, Philippe Brassac a expliqué qu'« il n’y a aucun risque parce qu’il n’y a aucun mécanisme de contagion possible entre les événements que nous constatons et les banques françaises, et donc il n’y a clairement aucun risque de crise bancaire en France ». Des paroles rassurantes qui s'appuient sur les règles spécifiques de prudence imposées aux établissements français.
Pas de liens entre les bilans
Les exigences qui pèsent sur les banques françaises sont importantes : fonds propres, liquidités, gestion du risque de taux. Par ailleurs, « vis-à-vis des banques américaines, il n’y a pas de lien entre les bilans ». Le cas Credit Suisse n'inquiète pas plus Philippe Brassac, selon qui « il n'y a pas de contamination possible ».
Celui qui est aussi le directeur général du Crédit Agricole rappelle en effet que depuis la crise financière de 2008, « les grandes banques n’ont plus la capacité de se relier entre elles par les prêts monétaires, comme nous le faisions dans le passé ». Les marchés boursiers entendront-ils cet appel au calme et à la raison ? Les places ont chuté tout au long de la semaine dernière à cause de cette panique.
Celui qui est aussi le directeur général du Crédit Agricole rappelle en effet que depuis la crise financière de 2008, « les grandes banques n’ont plus la capacité de se relier entre elles par les prêts monétaires, comme nous le faisions dans le passé ». Les marchés boursiers entendront-ils cet appel au calme et à la raison ? Les places ont chuté tout au long de la semaine dernière à cause de cette panique.