La France est capable de mener à terme ses réformes économiques pour relancer la croissance et la compétitivité. Tel est le message dispensé par Manuel Valls, lundi 6 octobre, à Londres. Le chef du gouvernement doit notamment rencontrer plusieurs hommes d’affaires de la City ainsi que bien évidemment son homologue David Cameron, afin de leurs prouver que l’Hexagone va aller jusqu’au bout de sa politique réformatrice.
Au menu des discussions : compétitivité, échanges commerciaux, investissement, croissance et redressement des comptes publics. Nombre de sujets qui concernent en premier lieu la France, mais également la Grande-Bretagne, en tant que moteur commercial au sein de l’Union européenne. A ce sujet, Manuel Valls tentera de promouvoir, comme l’a indiqué Matignon, « la nécessité d’un action concertée, à l’échelon européen, pour relancer la croissance et l’emploi à travers des politiques d’investissement dynamiques ».
Une mission délicate, tant la différence économique entre les deux pays est énorme. La France devrait ainsi se contenter d’un petit 0,4 % de croissance en 2014 tandis que le PIB britannique devrait décoller de 2,7 % pour cette année. Un exploit pour ce pays dont le PIB s’est le plus réduit entre 2008 et 2010. Aujourd’hui la reprise britannique est plus que prégnante ,et cela grâce à de réelles baisses des dépenses publiques, cumulées à de fortes hausses d’impôts. Tant de sujets dont pourrait s’inspirer Manuel Valls…
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