Dérapage des prix
«Si la tarification au quart d'heure est globalement bien appliquée, les professionnels ont cherché une compensation en augmentant les tranches de tarif à l'heure ou pour vingt-quatre heures», selon les relevés effectués par l'association dans 302 parkings en France. Ainsi, «celui qui reste 2 heures 15 dans un parking paie moins qu'avant, grâce à la tarification au quart d'heure, mais (...) celui qui reste 1 heure 55 paiera plus qu'avant du fait de l'augmentation des forfait horaires».
La CLCV réclame «une période de gratuité minimum (...) dans les zones où les stationnements de courtes durées sont importants (zones commerçantes, dépose minute...) afin de limiter les stationnements gênants sur la voie publique». Plus que la moitié des parkings de France, ainsi que l'ensemble des parkings parisiens, ne proposent pas une telle gratuité.
L'affichage des prix à l'entrée jugé insuffisant
La CLCV estime que les prix de chaque parking devraient être affichées de manière visible à l'entrée, et «disponible à distance de manière souple et gratuite par exemple via internet ou une application de smartphone. L'automobiliste pourrait ainsi économiser du temps et du carburant à faire de tour des différents parkings». En effet, l'association dénonce un affichage souvent bien avancé de l'entrée des parkings, ainsi «sauf à réaliser une marche arrière (...), un automobiliste qui trouve les tarifs trop élevés n'aura donc pas d'autre choix que d'utiliser quand même le parking».
La CLCV réclame donc «la mise en place de sites internet, actualisés et contrôlés, comparant les tarifs pratiqués par l'ensemble des parkings pour les différentes villes et par quartier». De même, seuls 37% des parkings affichent le nombre de places disponibles.