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Le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs vers des changements en profondeur





Le 27 Novembre 2019, par Aurélien Delacroix

Des changements profonds sont à attendre au sein du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Le nouveau directeur général veut renouer avec la rentabilité et annoncera un « plan d'actions » au printemps prochain.


Le directeur général veut retrouver la rentabilité

Yann Caillère, ancien directeur d'Accor et « vétéran » des secteurs du tourisme et de l'hôtellerie, est à la tête du groupe Pierre & Vacances Center Parcs (PVCP) depuis le mois de septembre. Il n'entend pas perdre de temps pour imposer sa marque, en annonçant une revue stratégique des activités et des actifs de l'entreprise. De cet examen en profondeur, un plan d'actions découlera dont les grandes lignes seront connues avant le mois de mars prochain. Aux Echos, il assure qu'il n'y aura aucun tabou et que tout sera sur la table.

PVCP doit donc s'attendre à des changements en profondeur, qu'il s'agisse du modèle économique, qui pourrait évoluer, à « l'optimisation de l'existant ». Un plan stratégique est déjà en place jusqu'en 2022, mais Yann Caillère veut en accélérer le tempo des réformes tout en jouant la carte des prix, notamment en direction des conventions d'entreprises. Le groupe est en difficulté depuis plusieurs années, ce qui appelle des mesures fortes de redressement.

Des atouts, mais aussi des faiblesses

Le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs accuse en effet des pertes depuis huit exercices consécutifs. Le dernier exercice en date (2018-2019) présente un chiffre d'affaires de 1,67 milliard d'euros, un profit avant impôt de 1,3 million, mais tout de même des pertes à hauteur de 33 millions. L'entreprise s'est lancée dans de lourds investissements, notamment le Village Natures Paris, près de Disneyland. PVCP a des atouts : des revenus en forte progression (près de 14% d'un exercice à l'autre), des marques connues, une position de numéro un européen des résidences de loisirs.

Yann Caillère veut s'appuyer sur les forces du groupe, tout en ciblant les faiblesses : l'organisation, jugée trop complexe, la responsabilisation des équipes à améliorer, mais aussi le modèle économique basé sur le développement immobilier. Il veut « louer pour bâtir un projet », ce qui sera un changement fondamental pour PVCP : les opérations immobilières sont en effet entre les mains de Gérard Brémond, président-fondateur de la société et son actionnaire principal. Mais les deux dirigeants sont au diapason pour faire évoluer PVCP.




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