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Sephora épinglée pour des allégations trompeuses sur ses produits





Le 20 Décembre 2021, par Paolo Garoscio

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a infligé une amende au groupe Sephora. En cause : des allégations sur les produits vendus sous la marque Sephora alors que les concentrations en produit actif étaient trop faibles.


Une quantité infime de produit actif

Pixabay/AdoreBeautyNZ
Pixabay/AdoreBeautyNZ
Comme l’explique la DGCCRF sur son site le 20 décembre 2021, une enquête réalisée en 2020 a analysé certains produits de marque Sephora vendus dans les magasins de la chaîne. Ces produits mentionnaient, notamment, la présidence de spiruline, mettant en avant ses bienfaits pour la santé.

Or, selon les analyses, « les taux de concentration des ingrédients dont la présence dans les produits était valorisée dans l'étiquetage et sur le site internet, à savoir l'ingrédient "spiruline" pour le premier et les ingrédients "acide glycolique" et "aloe vera" pour le second, ne représentaient pas plus de 0,2 % du produit fini ».

Pour la DGCCRF, un tel taux final ne permet pas « d’établir le moindre effet allégué du produit fini », ce qui revient donc à une forme de tromperie du consommateur lequel, attiré par leur mise en avant, va acheter le produit pour les composants.

Une amende transactionnelle de 200.000 euros

« La réglementation sur les produits cosmétiques interdit en effet d’attribuer à un produit des caractéristiques ou des fonctions qu’il ne possède pas. En outre, les allégations sur les cosmétiques doivent être véridiques, sincères, et les professionnels doivent être en mesure de les prouver », précise la DGCCRF sur son site au sujet.

Pour ces allégations trompeuses ou injustifiées, la DGCCRF a donc infligé une amende transactionnelle de 200.000 euros à la société S+, propriétaire de Sephora.

Sur l’ensemble des analyses menées par la DGCCRF en 2020, soit plus de 1.000 produits cosmétiques, « 25 % présentaient des allégations trompeuses ou injustifiées ». La DGCCRF annonce donc avoir continué ses contrôles en 2021 et les maintenir en 2022.




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