UBS est au centre d'un vaste scandale de blanchiment et fraude fiscale depuis 2012. L'enquête est toujours en cours et cette fois les perquisitions ont porté leurs fruits. Les autorités allemandes, qui ont procédé à des perquisitions dans une filiale d'UBS outre-Rhin, sont parvenues à obtenir des informations sur des comptes cachés.
Certains de ces comptes, 38 000 selon les informations du journal Le Point, appartenaient à des clients français. L'indicatif de la France, "111", apparaissant sur les fichiers incriminés. Les autorités allemandes ont donc transféré ces données à Bercy qui a chargé ses équipes de remonter aux propriétaires de ces comptes. Et l'enjeu est important car les sommes découvertes sont considérables.
Si la moitié des comptes en question ne contenaient que des sommes inférieures à 1 000 euros, au total ce sont 12 milliards d'euros qui ont été découverts sur des comptes ouverts en 2008. Une autre liste, de plus de 30 000 comptes, toujours communiquée par les autorités allemandes, concernerait des avoirs de plus de 15 milliards d'euros.
Bercy doit désormais associer les numéros des comptes aux personnes ou entreprises fraudeuses. Une course contre la montre puisque les fonds pourraient être déplacés avant que les fraudeurs ne soient clairement identifiés et qu'un redressement fiscal ne soit prononcé à leur encontre.
Certains de ces comptes, 38 000 selon les informations du journal Le Point, appartenaient à des clients français. L'indicatif de la France, "111", apparaissant sur les fichiers incriminés. Les autorités allemandes ont donc transféré ces données à Bercy qui a chargé ses équipes de remonter aux propriétaires de ces comptes. Et l'enjeu est important car les sommes découvertes sont considérables.
Si la moitié des comptes en question ne contenaient que des sommes inférieures à 1 000 euros, au total ce sont 12 milliards d'euros qui ont été découverts sur des comptes ouverts en 2008. Une autre liste, de plus de 30 000 comptes, toujours communiquée par les autorités allemandes, concernerait des avoirs de plus de 15 milliards d'euros.
Bercy doit désormais associer les numéros des comptes aux personnes ou entreprises fraudeuses. Une course contre la montre puisque les fonds pourraient être déplacés avant que les fraudeurs ne soient clairement identifiés et qu'un redressement fiscal ne soit prononcé à leur encontre.