Omicron va-t-il « désorganiser » la société française ?
Dans une conférence de presse, jeudi 23 décembre 2021, le Conseil Scientifique a tiré la sonnette d’alarme : dès janvier 2022, la propagation du variant Omicron, qui conduit à une explosion des cas de Covid-19, pourrait entraîner une « désorganisation de la société ». En cause : le nombre de plus en plus important de malades et de cas contacts, contraints de s’isoler donc se retrouvant dans l’impossibilité d’accomplir leur travail.
Une telle situation pourrait entraîner des disruptions de service dans certaines entreprises, notamment les transports, l’industrie ou encore la sécurité, selon Olivier Guérin, membre du Conseil scientifique. Des secteurs stratégiques pourraient être touchés, provoquant des problèmes qu’il est difficile d’anticiper.
Une telle situation pourrait entraîner des disruptions de service dans certaines entreprises, notamment les transports, l’industrie ou encore la sécurité, selon Olivier Guérin, membre du Conseil scientifique. Des secteurs stratégiques pourraient être touchés, provoquant des problèmes qu’il est difficile d’anticiper.
La nécessité de revoir les règles d’isolement
L’augmentation du nombre de cas va entraîner une augmentation des cas contact auxquels il est demandé de s’isoler 7 jours, voire 17 jours pour des personnes habitant sous le même toit d’une personne contaminée. Un changement de règles que l’Assurance maladie a décidé mi-décembre mais exacerbe l’absentéisme. Pour le Conseil scientifique, il faudra probablement revoir ces règles et penser à des « assouplissements ».
Autrement, le scénario catastrophe pourrait se produire : « il faut s’attendre à ce qu’en janvier on fonctionne en mode dégradé », a estimé le professeur Fontanet. Dans le milieu scolaire, par exemple, le Conseil scientifique anticipe un tiers des professeurs et un tiers des élèves absents.
Et les premiers signes de la désorganisation sont déjà visibles : la SNCF, face au nombre important de cheminots en arrêt maladie, a dû réorganiser ses effectifs au point que des lignes entières ont été supprimées en Occitanie et que des trains ont été supprimés sur d’autres lignes en France, notamment en Lorraine.
Autrement, le scénario catastrophe pourrait se produire : « il faut s’attendre à ce qu’en janvier on fonctionne en mode dégradé », a estimé le professeur Fontanet. Dans le milieu scolaire, par exemple, le Conseil scientifique anticipe un tiers des professeurs et un tiers des élèves absents.
Et les premiers signes de la désorganisation sont déjà visibles : la SNCF, face au nombre important de cheminots en arrêt maladie, a dû réorganiser ses effectifs au point que des lignes entières ont été supprimées en Occitanie et que des trains ont été supprimés sur d’autres lignes en France, notamment en Lorraine.