La conférence était s'est déroulée en 2013 à Zagreb et Yanis Varoufakis n'était alors pas encore le ministre de l'économie du gouvernement Tsipras. Récupéré la 13 mars 2015 par la chaîne de télévision allemande ZDF, l'extrait qui a fait le tour des médias montrait clairement le néo-ministre en train de faire un doigt d'honneur à l'Allemagne. Un geste qui accompagnait ses propos :
"Désormais, nous pouvons tendre le doigt face à l'Allemagne et lui dire : 'Résolvez le problème par vous-mêmes'. Pas besoin d'en dire plus".
Les propos, en l'occurrence, sont réels mais le geste lui est un montage. C'est le présentateur de l'émission en personne qui l'avoue. La vidéo a été manipulée, selon Jan Böhmermann, avec l'accord des organisateurs de la conférence et avant qu'elle ne soit diffusée. Pour quelle raison, cela reste un mystère.
C'est donc une première victoire pour le ministre grec qui a toujours clamé ne pas avoir accompagné de ce geste insultant ses propos, déjà assez durs et problématiques à eux seuls.
Les excuses publiques de Jan Böhmermann ne feront sans doute pas avancer ou reculer les négociations en cours entre l'Union Européenne et la Grèce, négociations dans lesquelles l'Allemagne a un poids majeur estimant que la Grèce ne peut pas demander une réduction ou une suppression de sa dette (dont elle détient une bonne partie), mais elles auront au moins évité que cette vidéo, pourtant authentifiée par divers experts, ne soit un argument de poids pour l'Allemagne.
"Désormais, nous pouvons tendre le doigt face à l'Allemagne et lui dire : 'Résolvez le problème par vous-mêmes'. Pas besoin d'en dire plus".
Les propos, en l'occurrence, sont réels mais le geste lui est un montage. C'est le présentateur de l'émission en personne qui l'avoue. La vidéo a été manipulée, selon Jan Böhmermann, avec l'accord des organisateurs de la conférence et avant qu'elle ne soit diffusée. Pour quelle raison, cela reste un mystère.
C'est donc une première victoire pour le ministre grec qui a toujours clamé ne pas avoir accompagné de ce geste insultant ses propos, déjà assez durs et problématiques à eux seuls.
Les excuses publiques de Jan Böhmermann ne feront sans doute pas avancer ou reculer les négociations en cours entre l'Union Européenne et la Grèce, négociations dans lesquelles l'Allemagne a un poids majeur estimant que la Grèce ne peut pas demander une réduction ou une suppression de sa dette (dont elle détient une bonne partie), mais elles auront au moins évité que cette vidéo, pourtant authentifiée par divers experts, ne soit un argument de poids pour l'Allemagne.