Une grève qui pourrait coûter 1 milliard d’euros à l’entreprise
Comme le mouvement social continue, la SNCF n’est pas en mesure de fournir une estimation du coût réel du mouvement social contre la réforme des retraites. Mais l’entreprise avance quelques chiffres : une perte de 20 millions d’euros par jour, ce qui permet d’estimer le coût de la grève à plus de 700 millions d’euros au 9 janvier 2020, date à laquelle Paris Match publie un entretien avec Jean-Pierre Farandou.
La grève n’est « pas une bonne nouvelle » pour la question de l’équilibre attendu pour 2022, selon le PDG de la SNCF. « Le point de départ de la trajectoire sera dégradé » si bien qu’il se demande si l’entreprise sera « capable de redresser le cap ». D’autant plus que la SNCF s’est engagée, le mercredi 8 janvier 2020, à rembourser les Franciliens de leur Pass Navigo de décembre 2019 (un coût réparti entre la SNCF, la RATP et la région Île-de-France) ainsi que les abonnés TER.
La grève n’est « pas une bonne nouvelle » pour la question de l’équilibre attendu pour 2022, selon le PDG de la SNCF. « Le point de départ de la trajectoire sera dégradé » si bien qu’il se demande si l’entreprise sera « capable de redresser le cap ». D’autant plus que la SNCF s’est engagée, le mercredi 8 janvier 2020, à rembourser les Franciliens de leur Pass Navigo de décembre 2019 (un coût réparti entre la SNCF, la RATP et la région Île-de-France) ainsi que les abonnés TER.
Céder des actifs et travailler sur l’image
Pour atteindre l’objectif fixé par le Premier ministre de l’équilibre en 2022, Jean-Pierre Farandou n’exclut désormais pas de « maîtriser la dette, y compris en réalisant des cessions d’actifs ». « Nous pouvons revisiter notre portefeuille et voir ce qu’il est possible de céder dans les mois qui viennent » a-t-il confié au magazine.
Un autre challenge l’attend, par ailleurs : la question de l’image de la SNCF qui s’est « abîmée » à cause des grèves, en particulier durant la période des fêtes de fin d’année. Un problème d’autant plus grand que le rail se prépare à l’ouverture de son marché, attendue pour 2021. La SNCF devra redorer son image d’ici-là si elle ne veut pas voir les voyageurs opter pour ses futurs concurrents.
Un autre challenge l’attend, par ailleurs : la question de l’image de la SNCF qui s’est « abîmée » à cause des grèves, en particulier durant la période des fêtes de fin d’année. Un problème d’autant plus grand que le rail se prépare à l’ouverture de son marché, attendue pour 2021. La SNCF devra redorer son image d’ici-là si elle ne veut pas voir les voyageurs opter pour ses futurs concurrents.