Le Chili se caractérise généralement par l’importance de l’ascendance européenne dans sa population et son avancée économique. Au cours des années 1960, le gouvernement d’Eduardo Frei Montalva tente de mener la « Révolution dans la Liberté » c’est-à-dire un vaste programme de réformes économiques et sociales. La réforme agraire ou les nationalisations dans le secteur des matières premières sont ainsi quelques-unes des mesures mises en place. Néanmoins, le pays n’échappe pas à la polarisation politique ambiante et le candidat de la gauche Salvador Allende est finalement élu en 1970. Ce dernier représente un important espoir chez la gauche chilienne et internationale qui souhaite l’émergence d’un régime socialiste dans ce pays.
En parallèle, plusieurs groupes autonomes émergent et contribuent à la polarisation de la vie politique nationale. Le MIR naît vers 1965 au sein des milieux de gauche, étudiants et syndicaux, et est une organisation révolutionnaire qui vise à l’instauration d’un gouvernement radical au Chili. Avec l’arrivée au pouvoir d’Allende, il évolue vers l’engagement social (bidonvilles) et le partenariat politique avec le nouveau gouvernement. La VOP est une organisation à l’existence éphémère qui rejette Allende et le MIR pour proposer un projet révolutionnaire plus radical. Enfin, le Front Nationaliste Patrie et Liberté (FNPL) est un groupe armé contre-révolutionnaire qui apparaît au début des années 1970. Issu des cercles conservateurs et catholiques, il rejette le gouvernement socialiste et la domination de la gauche sur le monde universitaire. Ces différentes organisations armées contribuent à la dégradation de la situation chilienne.
Le 11 septembre 1973, une junte militaire renverse le gouvernement de Salvador Allende et instaure un régime militaire contre-révolutionnaire. Augusto Pinochet prend rapidement la tête du nouveau régime et légalise son existence avec la Constitution de 1980. Entre 1973 et 1990, il dirige le pays en s’appuyant sur les milieux conservateurs et militaires ainsi que sur le gremialisme chilien. Ce dernier constitue une idéologie entre technocratisme, autoritarisme, corporatisme et catholicisme. Dans le domaine économique, Augusto Pinochet privilégie le néo-libéralisme dont les thèses sont appliquées dans le pays. Le Chili connaît ainsi un ensemble de privatisations et une réduction importante dans le domaine des aides sociales publiques. Au cours des années 1980, cette politique économique se poursuit dans un contexte d’autoritarisme et de contestation violente (MIR, FPMR).
En 1988, un référendum a lieu au Chili afin de décider sur les citoyens souhaitent le maintien au pouvoir d’Augusto Pinochet ou son départ. Cela est précédé par une campagne électorale, exceptionnellement autorisée par le régime militaire. Le « non » gagne sur le « oui » et le Chili entame sa transition à la démocratie. En 1990, Patricio Aylwin est élu premier président depuis 1973. En 2019, des manifestations ont touché le Chili dénonçant les inégalités sociales et les héritages du pinochétisme. Cela a donné lieu à un référendum sur la constitution chilienne de 1980 qui s’est soldé par la victoire du « oui » et le début du processus constitutionnel.
En parallèle, plusieurs groupes autonomes émergent et contribuent à la polarisation de la vie politique nationale. Le MIR naît vers 1965 au sein des milieux de gauche, étudiants et syndicaux, et est une organisation révolutionnaire qui vise à l’instauration d’un gouvernement radical au Chili. Avec l’arrivée au pouvoir d’Allende, il évolue vers l’engagement social (bidonvilles) et le partenariat politique avec le nouveau gouvernement. La VOP est une organisation à l’existence éphémère qui rejette Allende et le MIR pour proposer un projet révolutionnaire plus radical. Enfin, le Front Nationaliste Patrie et Liberté (FNPL) est un groupe armé contre-révolutionnaire qui apparaît au début des années 1970. Issu des cercles conservateurs et catholiques, il rejette le gouvernement socialiste et la domination de la gauche sur le monde universitaire. Ces différentes organisations armées contribuent à la dégradation de la situation chilienne.
Le 11 septembre 1973, une junte militaire renverse le gouvernement de Salvador Allende et instaure un régime militaire contre-révolutionnaire. Augusto Pinochet prend rapidement la tête du nouveau régime et légalise son existence avec la Constitution de 1980. Entre 1973 et 1990, il dirige le pays en s’appuyant sur les milieux conservateurs et militaires ainsi que sur le gremialisme chilien. Ce dernier constitue une idéologie entre technocratisme, autoritarisme, corporatisme et catholicisme. Dans le domaine économique, Augusto Pinochet privilégie le néo-libéralisme dont les thèses sont appliquées dans le pays. Le Chili connaît ainsi un ensemble de privatisations et une réduction importante dans le domaine des aides sociales publiques. Au cours des années 1980, cette politique économique se poursuit dans un contexte d’autoritarisme et de contestation violente (MIR, FPMR).
En 1988, un référendum a lieu au Chili afin de décider sur les citoyens souhaitent le maintien au pouvoir d’Augusto Pinochet ou son départ. Cela est précédé par une campagne électorale, exceptionnellement autorisée par le régime militaire. Le « non » gagne sur le « oui » et le Chili entame sa transition à la démocratie. En 1990, Patricio Aylwin est élu premier président depuis 1973. En 2019, des manifestations ont touché le Chili dénonçant les inégalités sociales et les héritages du pinochétisme. Cela a donné lieu à un référendum sur la constitution chilienne de 1980 qui s’est soldé par la victoire du « oui » et le début du processus constitutionnel.