En octobre 2014 était adoptée la loi Thévenoud malgré la mobilisation forte d'Uber contre ce texte. Une loi qui avait apaisé la grogne des taxis et qui interdisait à Uber et à ses conducteurs d'utiliser l'application UberPop. Cette application est illégale depuis le 1er janvier 2015 ; mais Uber ne s'est pas pliée à la loi. L'application fonctionne toujours et les autorités françaises ont commencé à interpeller les chauffeurs d'Uber qui risquent gros.
Même l'annonce de Travis Kalanick, PDG d'Uber, de créer 50 000 emplois en Europe en échange d'un peu de lest sur ses activités n'y aura rien fait. En France comme en Allemagne ou en Espagne Uber est "persona non grata".
Alors à défaut de faire plier les gouvernements européens à sa bonne volonté, et à défaut de se plier à la loi, Uber a déposé une plainte auprès de la commission européenne dans l'objectif de faire annuler la loi Thévenoud. Selon Uber, " Les mesures prescrites par la loi enfreignent sérieusement un certain nombre de dispositions fondamentales et des principes du droit de l'Union européenne" peut-on lire sur un extrait de la plainte publiée par Les Echos.
C'est la deuxième plainte qu'Uber dépose contre la France. Et pour la première fois la start-up américaine compte reproduire la chose contre l'Allemagne et l'Espagne dans l'espoir de forcer les autorités européennes à contraindre les Etats-membres d'autoriser ses activités.
Même l'annonce de Travis Kalanick, PDG d'Uber, de créer 50 000 emplois en Europe en échange d'un peu de lest sur ses activités n'y aura rien fait. En France comme en Allemagne ou en Espagne Uber est "persona non grata".
Alors à défaut de faire plier les gouvernements européens à sa bonne volonté, et à défaut de se plier à la loi, Uber a déposé une plainte auprès de la commission européenne dans l'objectif de faire annuler la loi Thévenoud. Selon Uber, " Les mesures prescrites par la loi enfreignent sérieusement un certain nombre de dispositions fondamentales et des principes du droit de l'Union européenne" peut-on lire sur un extrait de la plainte publiée par Les Echos.
C'est la deuxième plainte qu'Uber dépose contre la France. Et pour la première fois la start-up américaine compte reproduire la chose contre l'Allemagne et l'Espagne dans l'espoir de forcer les autorités européennes à contraindre les Etats-membres d'autoriser ses activités.