Les compagnies aériennes plaident pour une prime à la casse
On connait les primes à la casse dans le milieu de l'automobile, un incitatif pour pousser les conducteurs à changer de voiture pour un modèle plus moderne et plus économe. La Fnam (Fédération Nationale de l'Aviation et de ses Métiers) cherche à obtenir la même chose pour le secteur de l'aviation. « Nous demandons des systèmes d'incitation fiscale pour accélérer l'achat d'appareils neufs », explique Pascal de Izaguirre, le président de l'organisation au Journal du Dimanche.
« Il existe des primes à la casse dans d'autres secteurs. Nous souhaiterions un dispositif similaire pour nos flottes », illustre-t-il. Selon lui, « la transition énergétique est possible. Des solutions techniques existent. Un levier très important est le renouvellement des avions ». Les compagnies aériennes qui achètent des avions neufs bénéficient d'appareils qui consomment beaucoup moins, ce qui réduit mécaniquement les émissions de gaz à effet de serre.
« Il existe des primes à la casse dans d'autres secteurs. Nous souhaiterions un dispositif similaire pour nos flottes », illustre-t-il. Selon lui, « la transition énergétique est possible. Des solutions techniques existent. Un levier très important est le renouvellement des avions ». Les compagnies aériennes qui achètent des avions neufs bénéficient d'appareils qui consomment beaucoup moins, ce qui réduit mécaniquement les émissions de gaz à effet de serre.
La piste des carburants verts
Actuellement, c'est un des moyens, peut-être le seul, qu'ont les compagnies aériennes pour participer à la lutte contre les effets du réchauffement climatique. Les avionneurs poursuivent le développement d'avion à hydrogène ou à pile à combustible. Mais ces développements demandent du temps. Tout comme les carburants verts : la filière de production n'est pas prête pour les besoins du secteur aérien.
« À ce jour, il n'existe pas de filière de production française et donc de carburant non fossile disponible », déplore Pascal de Izaguirre. La Fnam appelle donc l'État à la rescousse en mettant en place un « comité de filière biofioul » avec les énergéticiens. Autre suggestion : « Il faut mettre en place un mécanisme de soutien à l'achat de kérosène issu de la biomasse, comme il en existe par exemple aux États-Unis ».
« À ce jour, il n'existe pas de filière de production française et donc de carburant non fossile disponible », déplore Pascal de Izaguirre. La Fnam appelle donc l'État à la rescousse en mettant en place un « comité de filière biofioul » avec les énergéticiens. Autre suggestion : « Il faut mettre en place un mécanisme de soutien à l'achat de kérosène issu de la biomasse, comme il en existe par exemple aux États-Unis ».