C’est une étude réalisée par le cabinet AgileBuyer et HEC qui montre l’inversement de cette tendance qui semblait bien entamée l’an dernier lorsqu’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, avait fait du « Made in France » son cheval de bataille multipliant les appels aux entreprises françaises pour acheter local.
Et l’an dernier, 18% des entreprises françaises avaient déclaré être enclines à acheter français. Une tendance revue à la baisse cette année puisqu’elles ne sont que 13% à dire être prêtes à acheter français en 2014.
Mais selon les secteurs industriels concernés, la tendance n’est pas la même : les moins susceptibles d’acheter français sont les entreprises de l’agroalimentaire et des télécoms (ce que l’on a vu avec l’absence de commandes chez Alcatel-Lucent de la part des opérateurs), seuls 4% de ces entreprises comptent privilégier le made in France en 2014.
De l’autre côté, les hôtels et la restauration sont quasiment la moitié (44%) à vouloir privilégier les produits français par rapport aux produits étrangers, sans aucun doute pour une question de standing et de qualité de services.
Au final, comme le souligne l’étude, les habitudes d’achat en France sont inversées par rapport à celles des allemands. De l’autre côté du Rhin, les consommateurs finaux ne sont pas enclins à préférer les produits allemands en supermarché mais les entreprises préfèrent faire appel à des entreprises allemandes pour leurs achat plutôt qu’à des entreprises étrangères.
Et l’an dernier, 18% des entreprises françaises avaient déclaré être enclines à acheter français. Une tendance revue à la baisse cette année puisqu’elles ne sont que 13% à dire être prêtes à acheter français en 2014.
Mais selon les secteurs industriels concernés, la tendance n’est pas la même : les moins susceptibles d’acheter français sont les entreprises de l’agroalimentaire et des télécoms (ce que l’on a vu avec l’absence de commandes chez Alcatel-Lucent de la part des opérateurs), seuls 4% de ces entreprises comptent privilégier le made in France en 2014.
De l’autre côté, les hôtels et la restauration sont quasiment la moitié (44%) à vouloir privilégier les produits français par rapport aux produits étrangers, sans aucun doute pour une question de standing et de qualité de services.
Au final, comme le souligne l’étude, les habitudes d’achat en France sont inversées par rapport à celles des allemands. De l’autre côté du Rhin, les consommateurs finaux ne sont pas enclins à préférer les produits allemands en supermarché mais les entreprises préfèrent faire appel à des entreprises allemandes pour leurs achat plutôt qu’à des entreprises étrangères.