Journal de l'économie

Envoyer à un ami
Version imprimable

Les rasoirs de Procter & Gamble ne font plus recette





Le 24 Janvier 2020, par Aurélien Delacroix

Ce n'est pas encore la panique chez Procter & Gamble, mais le fait est que le géant américain des produits d'hygiène et des détergents subit une certaine désaffection pour un de ses produits phares : les rasoirs.


Désaffection pour les rasoirs chez les Millennials

Il y a comme une inquiétude qui pointe dans les résultats trimestriels de Procter & Gamble. La division « rasoirs » a marqué une baisse de ses revenus durant les trois derniers mois de 2019. Les clients se détourneraient-ils des rasoirs Gillette, une entreprise achetée en 2005 par le géant américain des produits ménagers et d'hygiène ? La concurrence est rude sur ce segment de marché : les clients de 17 à 35 ans, les fameux « millennials », préfèrent des marques comme Dollar Shave Club ou Harry's. D'autres ont tout simplement choisi de se laisser pousser la barbe, délaissant les rasoirs de toutes sortes. Pour attirer de nouveaux les consommateurs, P&G a baissé ses prix.

En plus de la défection de la clientèle, l'activité « rasoirs » du groupe a pâti des fluctuations des taux de change : un dollar fort n'est pas bon pour les ventes à l'international. Malgré cette difficulté, Procter & Gamble va plutôt bien. Le chiffre d'affaires s'est établi au dernier trimestre à18,24 milliards de dollars, en hausse de 4,6%. Le bénéfice net est de 3,72 milliards, en croissance de 16,4% par rapport à l'an dernier.

Bonnes performances financières malgré tout

Si l'on met de côté les rasoirs, les ventes de P&G dans ses autres catégories de produits ont progressé. C'est le cas par exemple des produits de la marque Olay (+7%), ou encore pour les produits détergents pour la maison, premier contributeur au chiffre d'affaires de l'entreprise, dont le chiffre d'affaires augmente de 4%.

Sur l'ensemble de l'exercice annuel, qui s'achèvera fin juin, Procter & Gamble se veut optimiste. Les revenus devraient progresser de 4 à 5%, avec un bénéfice net par action en hausse de 8 à 11%. Des objectifs revus à la hausse par rapport aux dernières prévisions, en raison notamment de la cession d'actifs sous-performants. P&G détient des marques aussi connues que les détergents Tide et les déodorants Old Spice.




Nouveau commentaire :
Twitter

Le JDE promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction du JDE se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

France | International | Mémoire des familles, généalogie, héraldique | Entreprises | Management | Lifestyle | Blogs de la rédaction | Divers | Native Advertising | Juris | Art & Culture | Prospective | Immobilier, Achats et Ethique des affaires | Intelligence et sécurité économique - "Les carnets de Vauban"



Les entretiens du JDE

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "L’environnement est un sujet humanitaire quand on parle d’accès à l’eau" (2/2)

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "Il faut savoir prendre de la hauteur pour être réellement efficace dans des situations d’urgence" (1/2)

Jean-Marie Baron : "Le fils du Gouverneur"

Les irrégularisables

Les régularisables

Aude de Kerros : "L'Art caché enfin dévoilé"

Robert Salmon : « Voyages insolites en contrées spirituelles »

Antoine Arjakovsky : "Pour sortir de la guerre"











Rss
Twitter
Facebook