Pour la Banque de France, le Livret A va être revalorisé
Alors que jeudi 8 décembre 2022, le ministère de l’Économie annonçait une augmentation exceptionnelle et inédite depuis 22 ans du taux du PEL, les épargnants ont reçu une début de bonne nouvelle dès le lendemain. Car si la hausse du taux du PEL est uniquement réservée aux nouveaux contrats ouverts dès le 1er janvier 2023, l’augmentation du Livret A et du LDDS va bénéficier à tous les contrats.
Or, interrogé sur la question par FranceInfo, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la BdF, a laissé entendre que l’inflation aura bien l’effet escompté sur le taux du Livret A : une hausse. « Sur le taux du Livret A, il y a une formule qui combine les taux d’intérêt et les taux d’inflation donc il y a déjà eu deux relèvements cette année. On est passé de 0,5% à 2%. Il y aura un nouveau relèvement début février, qui sera calculé à la mi-janvier. »
Or, interrogé sur la question par FranceInfo, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la BdF, a laissé entendre que l’inflation aura bien l’effet escompté sur le taux du Livret A : une hausse. « Sur le taux du Livret A, il y a une formule qui combine les taux d’intérêt et les taux d’inflation donc il y a déjà eu deux relèvements cette année. On est passé de 0,5% à 2%. Il y aura un nouveau relèvement début février, qui sera calculé à la mi-janvier. »
Le gouvernement peut malgré tout laisser le taux inchangé
Le calcul définitif ne pourra être réalisé qu’à la mi-janvier 2023, après la publication par l’Insee des données définitives de l’inflation pour décembre 2022, mois de référence. Ce n’est qu’alors que la Banque de France pourra faire ses recommandations à l’exécutif. Néanmoins, il ne s’agira que de ça : de recommandations.
L’exécutif a en effet le dernier mot sur le taux du Livret A et du LDDS. Il peut suivre les conseils de la BdF, mais n’a aucune obligation de ce faire. D’ailleurs, il est déjà arrivé qu’il refuse une augmentation, ou qu’il propose un taux supérieur à celui prévu par le calcul mathématique. Mais le refus d’augmenter le taux du livret d’épargne risque d’être très mal perçu par les ménages qui font face à la détérioration de leur pouvoir d’achat.
L’exécutif a en effet le dernier mot sur le taux du Livret A et du LDDS. Il peut suivre les conseils de la BdF, mais n’a aucune obligation de ce faire. D’ailleurs, il est déjà arrivé qu’il refuse une augmentation, ou qu’il propose un taux supérieur à celui prévu par le calcul mathématique. Mais le refus d’augmenter le taux du livret d’épargne risque d’être très mal perçu par les ménages qui font face à la détérioration de leur pouvoir d’achat.