L’ancienne formule du Levothyrox obtient un sursis
Lorsque le laboratoire Merck, qui produit le Levothyrox, en a changé la formule en 2017, de nombreux patients se sont plaints de problèmes. Pour rappel, le Levothyrox sert à contrôler l’hypothyroïdie liée au dysfonctionnement de la thyroïde : tout patient atteint de cette maladie doit prendre un traitement à vie, quotidiennement. Le changement de formule, devenue inadaptée, avait donc créé un micro-scandale sanitaire.
Finalement, selon les informations données par le ministère de la Santé et diffusé par des associations de patients militant pour le maintien de l’ancienne formule du Levothyrox, le médicament obtient un sursis d’un peu plus d’un an : il sera disponible jusqu’à la fin de l’année 2021 afin que les patients puissent, entre temps, trouver un traitement adapté.
Finalement, selon les informations données par le ministère de la Santé et diffusé par des associations de patients militant pour le maintien de l’ancienne formule du Levothyrox, le médicament obtient un sursis d’un peu plus d’un an : il sera disponible jusqu’à la fin de l’année 2021 afin que les patients puissent, entre temps, trouver un traitement adapté.
L’importation de la formulation russe
Selon les informations fournies par le gouvernement à l’Association française des malades de la thyroïde, il sera question d’utiliser la formulation d’un médicament destiné initialement au marché russe, l’Euthyrox. Le ministère de la Santé précise que ce médicament « correspondant strictement à l’ancienne formule de la spécialité Levothyrox, et faisant l’objet d’une importation à titre temporaire ».
Au total, 3,1% des patients français traités pour une hypothyroïdie, soit 95.000 personnes environ, utilisaient encore l’ancienne formule du Levothyrox au premier trimestre 2020. Cette dernière devait cesser d’exister sur le territoire français en septembre 2020.
Dans cette affaire, après une plainte déposée par les malades à la suite d’effets secondaires, le laboratoire Merck avait été condamné en juin 2020 à une indemnisation de 1.000 euros par patient pour près de 3.000 personnes par la Cour d’appel de Lyon. Néanmoins, selon l’ANSM, si des effets secondaires ont effectivement été identifiés à la suite de la modification des excipients du Levothyrox, aucun « problème de santé grave » n’a découlé du changement de formule.
Au total, 3,1% des patients français traités pour une hypothyroïdie, soit 95.000 personnes environ, utilisaient encore l’ancienne formule du Levothyrox au premier trimestre 2020. Cette dernière devait cesser d’exister sur le territoire français en septembre 2020.
Dans cette affaire, après une plainte déposée par les malades à la suite d’effets secondaires, le laboratoire Merck avait été condamné en juin 2020 à une indemnisation de 1.000 euros par patient pour près de 3.000 personnes par la Cour d’appel de Lyon. Néanmoins, selon l’ANSM, si des effets secondaires ont effectivement été identifiés à la suite de la modification des excipients du Levothyrox, aucun « problème de santé grave » n’a découlé du changement de formule.