Sursis pour Toupargel
Un sursis de 48 heures pour Place du Marché : le tribunal de commerce de Lyon, qui devait donner sa décision ce mercredi, attendra finalement ce vendredi pour décider du sort de l'ex-Toupargel. A priori, l'hypothèse d'une reprise est écartée, c'est plutôt la liquidation judiciaire qui se profile pour les quelque 1.600 salariés du groupe… Ce qui en fera une des plus importantes liquidations judiciaires de ces derniers mois en France, après Camaïeu (2.100 salariés).
Toupargel a été créée en 1947. Pendant de nombreuses années, l'entreprise a prospéré sur son modèle économique de livraison de surgelés, en s'appuyant sur le démarchage téléphonique. Mais ce modèle n'a guère évolué ces dernières années, ce qui explique la chute du chiffre d'affaires, passé de 271 à 200 millions d'euros entre 2017 et 2021. L'espoir a toutefois été entretenu en 2020, lors de la reprise de la société par Léo et Patrick Bahadourian, cofondateurs du groupe Grand Frais.
Toupargel a été créée en 1947. Pendant de nombreuses années, l'entreprise a prospéré sur son modèle économique de livraison de surgelés, en s'appuyant sur le démarchage téléphonique. Mais ce modèle n'a guère évolué ces dernières années, ce qui explique la chute du chiffre d'affaires, passé de 271 à 200 millions d'euros entre 2017 et 2021. L'espoir a toutefois été entretenu en 2020, lors de la reprise de la société par Léo et Patrick Bahadourian, cofondateurs du groupe Grand Frais.
Changement de modèle économique
Hélas, la greffe n'a pas pris. Le changement de nom a perturbé la clientèle traditionnelle, plutôt âgée et habitant dans des zones rurales. L'investissement dans le numérique non plus, tandis que la concurrence offre des services plus souples, que ce soit pour la livraison ou le drive. Des alternatives qui ont fini par ringardiser Toupargel, avec comme corollaire un placement en redressement judiciaire en novembre 2022.
En interne, la situation est désespérée. Les mandataires judiciaires ont ainsi annoncé durant le conseil social et économique qu'ils deviendront bientôt des liquidateurs judiciaires. Et une cellule de gestion des licenciements, forte de 35 personnes, va être mise en place. En résumé, même si la justice prend son temps, la fin semble bel et bien toute proche.
En interne, la situation est désespérée. Les mandataires judiciaires ont ainsi annoncé durant le conseil social et économique qu'ils deviendront bientôt des liquidateurs judiciaires. Et une cellule de gestion des licenciements, forte de 35 personnes, va être mise en place. En résumé, même si la justice prend son temps, la fin semble bel et bien toute proche.