L’Insee, qui publiait jeudi 18 décembre son étude Economie et Statistiques, déclarait donc que les femmes détiennent moins de patrimoine que les hommes. Une différence qui tournerait autour de 15 %, de manière globale.
Au cas par cas, il faut nuancer. Pour ce qui touche aux actifs financiers comme les actions, les titres, les assurances-vie, l’écart est flagrant. Les femmes détiendraient à ce niveau 37 % de moins que les hommes. Là où en revanche l’écart se resserre, c’est au niveau de l’immobilier. Le patrimoine des femmes, à ce sujet, n’est inférieur que de 4 % à celui des hommes pour la résidence principale, et 12 % pour les autre biens immobiliers.
Une différence qui vient principalement, d’après l’étude de l’Institut national de la statistique, du traitement inégal réservé aux femmes, en ce qui concerne leur vie professionnelle. On le sait, une femme gagne encore aujourd’hui moins qu’un homme à poste égal. La rémunération d’une salariée est inférieure de 19,2 % par rapport au salaire de son homologue masculin. Qui dit moins bien payé, dit moins de possibilité de se constituer un patrimoine…
Petit rappel. En mars 2012, le géant américain de l'automobile était devenu le deuxième actionnaire principal du groupe français, via une "alliance stratégique mondiale". Aujourd'hui, il n'y a toujours aucun problème dans les relations entre les deux constructeurs automobiles, mais la présence de GM au capital de PSA ne se justifie plus.
General Motors a, à ce sujet, déclaré dans son communiqué que "notre alliance reste solide et focalisée sur des programmes communs de développement de véhicules, des fabrications croisées, des achats et de la logistique". Alors que l'alliance avance notamment sur quelques projets de véhicules, qui doivent rapporter à chacun des deux la somme de 600 millions de dollars d'économies d'ici 2018, General Motors quitte donc, financièrement, PSA.
"Notre investissement était destiné à soutenir PSA dans ses efforts pour lever du capital au moment de la création de l'alliance entre GM et PSA et ce soutien n'est plus nécessaire" a confirmé, sobrement, le constructeur américain.
De plus, la possible future alliance de PSA avec Dong Feng n'allait pas dans le sens de GM. Ce dernier, n'avait, avec sa participation, aucun représentant au conseil de surveillance du groupe français, et ne pouvait, de fait, pas peser sur l'avenir de PSA. General Motors a pour cela, choisi de se retirer, au moment où l'action PSA est haute en Bourse.
A ce sujet, GM a déclaré que les 24,8 millions d'actions PSA en sa possession seraient cédées par l'intermédiaire d'un placement privé à des investisseurs institutionnels.