Les choses n’ont fait qu’empirer. On pensait DSK rétabli financièrement et humainement après ses déboires sexuels judiciaires. Il n’en est rien. Mercredi 5 novembre, sa société financière, LSK (pour Leyne, Strauss-Kahn et Partners) s’est déclarée en cessation de paiement.
La société, qui était présidée jusqu’à peu de temps par DSK, a vu sa situation financière s’aggraver considérablement rapidement. Les déboires de l’entreprise ont éclaté publiquement après le suicide, fin octobre de Thierry Leyne, le fondateur de LSK, peu de temps après la démission de Dominique Strauss-Kahn, qui n’occupe à l’heure actuelle plus aucune fonction dans l’entreprise.
DSK avait pris la tête du conseil d’administration de cette entreprise, en septembre 2013, après avoir rencontré Thierry Leyne. L’idée était de développer une activité de banque d’affaires et de conseil. Dominique Strauss-Kahn avait déclaré démissionner de LSK en raisons d’emprunts de la société jugés, selon lui, trop excessifs.
Opération liquidation pour les actifs toxiques de Banco Espiritu Santo, responsables de sa situation.
L’Union européenne a donné lundi 4 août son feu vert pour la remise sur pied de la Banco Espiritu Santo, l’une des plus importantes institutions bancaires du Portugal. Mise en situation de cessation de paiement, la banque portugaise va être renflouée à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Dimanche, le gouverneur de la Banque du Portugal, Carlos Costa, avait présenté un plan de sauvetage destiné à renflouer la banque, dans une situation plus que critique.
Un plan approuvé aujourd’hui par l’Union européenne. Le procédé consiste à renflouer la banque à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Des fonds puisés dans les sommées allouées par la troïka, le Fonds Monétaire International, l’Union européenne, et la Banque centrale européenne, au Portugal dans le cadre de son plan de sauvetage. Banco Espiritu Santo peut donc respirer. Avec plus de 3,5 milliards d’euros de pertes accumulées lors du dernier semestre, la situation de l’institution bancaire était plus que critique.
Outre la remise sur pied financière, les actifs toxiques de la banque, responsables de ces pertes, devraient être isolés dans une structure de défaisance, appelée "bad bank", chargée de les liquider une bonne fois pour toutes. La banque sera à l’avenir scindée en deux entre cette structure, et celle regroupant les actifs sains, Novo Banco.