La dernière note de conjoncture de l’Insee n’incite pas à l’optimisme. Selon l’organisme, la croissance française devrait s’établit à 1,3% cette année ; c’est moins qu’en 2018 (1,7%) et un sérieux coup de frein par rapport à 2017 (2,4%). La demande intérieure n’est pas suffisamment forte alors que le pouvoir d’achat a été boosté par les mesures sociales prises en urgence par le gouvernement pour répondre aux revendications des « gilets jaunes ». Selon l’Insee, les Français vont bénéficier d’une progression de 2,3% de leur pouvoir d’achat en 2019. Une première en douze ans.
Mais les Français ont privilégié l’épargne plutôt que de consommer. La croissance s’est établie à 0,3% au premier trimestre, alors qu’une précédente estimation remontant au mois de mars donnait 0,1 point de plus. Les entreprises ont réduit leurs investissements, qui ont décéléré sur les trois premiers mois de l’année (0,7% contre 0,8% au dernier trimestre 2018), malgré une amélioration du taux de marge à 32,9% cette année contre 31,2% en 2018. Le commerce extérieur ne soutiendra pas autant la croissance française comme il l’avait fait l’an dernier : il avait représenté 0,7 point de PIB, mais il faut s’attendre à une contribution négative pour 2019 (-0,1 point).
Malgré cette croissance en repli, la machine économique française devrait engager 240 000 créations d’emplois nettes en 2019, contre 182 000 en 2018. Le taux de chômage devrait donc s’établir à 8,3% d’ici la fin de l’année, soit 0,4 point de moins qu’en hiver dernier. Le climat des affaires demeure connaît un rebond et la situation demeure malgré tout favorable, souligne l’Insee.
Le ministre de l’Économie et des Finances va proposer dans les prochains mois une loi qui va renforcer les règles de domiciliation fiscale : il s’agit pour le gouvernement de s’assurer que « les dirigeants des grandes entreprises dont le siège social est en France payent bien leurs impôts en France ». Et encore plus quand l’État a des participations dans le capital de l’entreprise, a-t-il ajouté au micro de France Inter.
C’est Emmanuel Macron qui, le 10 décembre, avait déclaré, dans son allocution aux Français, que les dirigeants devaient payer leurs impôts en France. Une manière pour le chef de l’État de répondre à une des revendications des « gilets jaunes ». Bruno Le Maire est chargé de mettre cette mesure en musique, ce qui passera par une inscription « noir sur blanc » dans la loi. Le locataire de Bercy ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin : « Nous prévoyons d'alourdir les sanctions au cas où un chef d'entreprise ne respecterait pas ces règles de domiciliation fiscale ».
Une déclaration qui intervient dans un contexte bien particulier : le quotidien Libération a révélé que Carlos Ghosn était depuis 2012 domicilé fiscal aux Pays Bas. L’ex-président de Renault et de Nissan est incarcéré au Japon depuis le mois de novembre dernier pour des soupçons de malversations fiscales.
Ces entreprises, qui se situent entre les PME et les grands groupes, se montrent en effet très optimistes pour 2017. La moitié de celles qui ne sont pas contrôlées par des sociétés étrangères s'attendent à une hausse de leur chiffre d'affaires consolidés. 11% d'entre elles craignent un recul du revenu. Le solde des prévisions concernant l'évolution de l'activité s'établit à +39. C'est 3 points de plus par rapport à l'an dernier.
Les perspectives d'un accroissement de l'activité des ETI continuent de se redresser, lit-on dans le communiqué de presse. Les carnets de commande s'améliorent, tout comme la situation financière. Les marges sont plus importantes grâce au CICE : « Les contraintes liées à la réduction des marges sont au niveau le plus faible depuis 2013 », indiquent les auteurs. Néanmoins, une ETI sur deux estime que ces contraintes restent un frein au développement.
Pour ce qui concerne l'emploi, là aussi l'optimisme est de mise. Les perspectives, en particulier dans la construction et l'industrie, sont même les plus fortes depuis 2011 avec un indicateur à 25, soit 5 points de plus qu'en 2016. Le secteur des services se montre également particulièrement prometteur puisque la moitié des ETI dans ce domaine comptent embaucher cette année.
Une guerre qu’Android mène de front, et avec succès. Le système d’exploitation de Google truste la première position du classement, avec pas moins de 82,3 % de téléphones vendus dans le monde. Un chiffre qui devrait retomber légèrement à 80 % d’ici 2018.
La marque à la pomme occupe quant à elle la seconde position du classement avec une part de marché de 13,8 % cette année. Même topo qu’Android, Apple devrait voir ce chiffre diminuer, à 12,8 % d’ici 2015. Quant à Microsoft, son logiciel Windows devrait augmenter sa part de marché, pour passer de 2,7 % cette année à 5,6 % en 2018.
Quant aux ventes de smartphones dans le monde, elles devraient dépasser 1,3 milliard pour cette année 2014. Au troisième trimestre 2014, les ventes mondiales ont progressé de 25 %, passant de 300 à 327,6 millions. Le milliard de téléphones vendus avait déjà été franchi l’an dernier. Le marché devrait ralentir d’ici 2015.