La fumette pourrait devenir une source financière rentable pour l’Etat. Tel est, en résumé, la conclusion de l’étude dirigée par un groupe de réflexion du think tank Terra Nova, qui préconise une légalisation du cannabis dans le cadre d’un monopole public. Selon ce document, la légalisation de cette drogue pourrait rapporter chaque année à l’Etat 1,8 milliard d’euros, selon des premières estimations.
Une manne financière qui ne serait possible, selon le think tank, que si l’Etat légalisait le cannabis et augmentait son prix de vente de 40 % par rapport au marché noir actuel. A cela il faudrait ajouter également une baisse des dépenses publiques liées à la répression autour du cannabis. Terra Nova a envisagé trois scénarios dans son étude : la dépénalisation, la légalisation par un monopole public et la légalisation par un cadre concurrentiel.
Le think tank a retenu la seconde option car c’est la seule qui permettre de fixer un prix plus élevé que le cours actuel du cannabis. Le groupe de réflexion justifie la légalisation pour permettre de « mieux accompagner les populations en difficulté en allouant des ressources conséquentes à la prévention ». Actuellement, on estime à 55 00 le nombre de personnes qui fument du cannabis quotidiennement.
L’Insee, qui publiait jeudi 18 décembre son étude Economie et Statistiques, déclarait donc que les femmes détiennent moins de patrimoine que les hommes. Une différence qui tournerait autour de 15 %, de manière globale.
Au cas par cas, il faut nuancer. Pour ce qui touche aux actifs financiers comme les actions, les titres, les assurances-vie, l’écart est flagrant. Les femmes détiendraient à ce niveau 37 % de moins que les hommes. Là où en revanche l’écart se resserre, c’est au niveau de l’immobilier. Le patrimoine des femmes, à ce sujet, n’est inférieur que de 4 % à celui des hommes pour la résidence principale, et 12 % pour les autre biens immobiliers.
Une différence qui vient principalement, d’après l’étude de l’Institut national de la statistique, du traitement inégal réservé aux femmes, en ce qui concerne leur vie professionnelle. On le sait, une femme gagne encore aujourd’hui moins qu’un homme à poste égal. La rémunération d’une salariée est inférieure de 19,2 % par rapport au salaire de son homologue masculin. Qui dit moins bien payé, dit moins de possibilité de se constituer un patrimoine…
La bonne nouvelle c’est que les prix des médicaments en France sont restés stables depuis 2010. Mais le pouvoir d’achat des Français en matière de produits de santé ne s’est pas forcément amélioré, du fait d’une pratique que dénonce aujourd’hui l’association Familles Rurales. A savoir les écarts de prix pratiqués entre les officines françaises, des écarts allant parfois de un à quatre.
L’association, qui publie son rapport mardi 16 décembre, explique par exemple qu’une crème antidouleurs vendue 2,79 euros dans une pharmacie, sera cédée contre 8,90 euros dans une autre. Même écart entre une boîte de sérum Physiologica vendue 1,95 euro dans une officine, et 8 euros dans une autre.
L’étude, qui se base sur une enquête ayant pour base 45 pharmacies et 43 sites Internet, prend pour base des médicaments vendus sans ordonnance, en automédication, comme l’Immodium, l’Activir, le Nurofen, l’Humex, le Rennie ou l’Hextril. Familles Rurales ne dénonce pas telle ou telle pharmacie, mais plutôt une pratique née du fait qu’il n’existe plus de vignettes de prix sur les boîtes de médicaments et cela depuis le 1er juillet dernier. Les clients ne découvrent alors souvent les prix qu’une fois à la caisse…
La France n’est pourtant pas la seule à avoir engagé des réformes à ce sujet. La majorité des pays de l’OCDE l’ont également fait, dans le but d’adapter leur système de retraite au vieillissement de la population. Globalement, tous jouent sur le recul de l’âge de départ ou l’augmentation des cotisations. C’est du moins ce que révèle la dernière étude en date de l’OCDE sur la question, publiée lundi 8 décembre dernier.
L'heure est en effet à la réforme. L'étude de l'OCDE précise que le ratio entre actifs et retraités va continuer de chuter dans les vingt prochaines années de quatre actifs pour un retraité de plus de 65 ans à un ou deux actifs pour un même retraité. Ainsi, entre février 2012 et septembre 2014, la majorité des pays de l’OCDE ont tenté de réformer leur système de retraite, pour le faire durer dans le temps.
En ce qui concerne le report de l’âge légal, et bien qu’il s’agisse du moyen le plus contesté, il semble de plus en plus pratiqué par les pays de l’OCDE. Alors que la France l’a reporté à 62 ans, les Polonais, eux, devront travailler jusqu’à 67 ans à compter de 2020 (2040 pour les Polonaises), 67 ans pour les Canadiens d’ici 2029, et 68 ans pour les Irlandais en 2028.
L’autre moyen, pour financer un système de retraite, est de jouer sur les taxes. Ainsi la Finlande a augmenté de 6 % la taxation sur les retraites supérieures à 45 000 euros. Quant au Portugal, il a choisi d’abaisser le seuil de taxation des pensions, tout en augmentant l’imposition des plus hauts revenus du pays.
Le dernier moyen le plus pratiqué reste encore l’augmentation des cotisations salariales et patronales. Ainsi elles sont passées de 9,9 % à 10,8 % pour 2017, au Québec. Quant à la France, les cotisations ont augmenté de 0,3 %, et de 0,4 % pour la Finlande. Un levier souvent additionné à l’augmentation de la durée minimale de cotisation.
Force est donc de constater que les pays de l’OCDE appliquent plus ou moins les mêmes leviers pour pérenniser leur système de retraite. Mais alors que les Français craignent un nouveau report de l’âge légal, il faut se rendre à l’évidence qu’ils ne sont pas les moins bien lotis…
Pour ne pas finir fauché, 8ème, 6ème et 7ème arrondissement vous bannirez ! D’après une étude publiée sur le site Internet dansmonlabo.com, les prix des locations Airbnb atteignent des sommets dans ces quartiers très prisés de la capitale. Le site a établi une carte des prix Airbnb, à Paris, selon les arrondissements, à partir de 2 000 offres de location.
D’après l’étude, les arrondissements où les prix à la nuit sont les plus élevés pour une nuit dans une location Airbnb sont les 8ème (157,2 euros), 6ème (150,2 euros) et 7ème (139,1 euros). Des quartiers chics, très prisés des touristes étrangers. Un syndrome qui pousse les propriétaires Airbnb, à monter leurs prix, tous comme les autres types de locations touristiques, dont les tarifs restent définitivement plus élevés que des locations classiques.
Des prix qui ne reflètent pas la réalité du marché. En effet, les quartiers de la capitales les plus chers, en matière de location, sont normalement les 1er, IVème, 2ème et VIème arrondissements. Cependant, louer un appartement Airbnb restera toujours moins cher, et surtout plus pratique que de prendre une chambre d’hôtel, surtout si l’on se déplace en famille.