Toujours en vue de faire baisser les prix, le projet de loi d’Emmanuel Macron, qui veut mieux encadrer les tarifs des professions réglementées, entend bien plafonner les honoraires des notaires, du moins en ce qui concerne la vie courante. Par actes de la vie courante, on entend là les successions, les contrats de mariage, mais également les transactions immobilières.
A l’heure actuelle, les tarifs des notaires sont les mêmes pour toutes les études, en ce qui concerne tous ces actes. Le projet de loi d’Emmanuel Macron, qui sera présenté prochainement au Conseil d’Etat, veut modifier cela et faire varier ces tarifs, en fonction des études, du moins à l’intérieur d’une certaine fourchette.
Cette concurrence interne est, pour le gouvernement, une bonne chose. L’objectif d’Emmanuel Macron est de permettre aux notaires de pratiquer des remises sur leurs tarifs, dans le but de faire baisser les prix. A titre d’exemple, un notaire perçoit 117 euros (hors taxes) pour une donation entre époux, ou 195 euros pour la signature d’un Pacs. Quant à un contrat de mariage, quel que soit le régime choisi entre les époux, mais en fonction de sa densité, coûte aujourd’hui entre 350 et 500 euros.
Des prix qui pourraient baisser dans les mois à venir. Pour les notaires de France qui semblent pris de court, on dénonce le fait que cette mesure n’a jamais été abordée lors des dernières réunions entre les représentants de la profession et le ministère de l’Economie.
Erasmus. Un mot qui évoque des échanges internationaux, la découverte d’autres cultures. Un mot qui sonne pour beaucoup d’étudiants comme des fêtes à répétition, des expériences de vie, un peu comme dans le film de Cédric Klapisch, L’Auberge Espagnole. Mais un mot derrière lequel se cache un fait avancé lundi 22 septembre par la Commission européenne : un taux de chômage plus faible.
En effet, d’après cette étude, les étudiants Erasmus auraient un taux de chômage inférieur à 23 % par rapport à celui de leurs collègues sédentaires. Le rapport de la Commission européenne ne devrait ainsi pas passer inaperçu aux yeux des politiques, particulièrement en France où le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans atteint 22,8 %.
L’étude, qui a pour base 56 000 étudiants et 652 entreprises, dans 34 pays différents, révèle que la part des employeurs considérant une expérience à l’étranger comme un critère de sélection serait passé de 37 % en 2006 à 64 % en 2013. L’enquête précise également que les étudiants ayant fait un stage à l’étranger auraient 50 % de chances en moins de faire face au chômage longue durée.
Le message de la Commission européenne est donc plus que limpide : en allant faire des études à l’étranger, les étudiants augmentent leurs chances de trouver un premier emploi. Quitte à déserter leur pays d’origine. C’est peut-être le seul point qui devrait chiffonner les élites au pouvoir, dans cette étude.
"Les dépenses des étudiants augmentent de 2 % par rapport à la précédente rentrée" précise le syndicat dans un rapport publié lundi 18 août dans le Journal du dimanche. Un signe inquiétant quand on sait que l’inflation, en France, est quatre fois moins élevée que l’augmentation de la vie étudiante.
Les loyers des petites surfaces comme les studios et les chambres de bonnes augmentent. Nombre de bourses sont gelées pour permettre à l’Etat de faire quelques économies. Les exemples ne manquent pas, au regard du rapport de l’Unef. Le syndicat précise à ce sujet que l’augmentation des loyers et des frais obligatoires pèsent de plus en plus dans le budget de cette catégorie sociale, déjà fort exposée à la crise.
Ce qui a pour conséquence d’obliger de plus en plus d’étudiants à travailler à temps plein durant l’année scolaire. D’après les chiffres du syndicat, ils sont désormais 29,6 % à avoir un emploi à plein temps aujourd’hui contre 18,5 % en 2006. Et alors que certains travaillaient pour occuper leur temps libre, aujourd’hui 51,3 % d’entre eux expliquent que cela est nécessaire, voire "indispensable" pour… vivre.
"Si le coût de la vie augmente à la rentrée, c’est de la responsabilité du gouvernement" dénonce le syndicat qui accuse le gouvernement de faire payer aux étudiants les conséquences du plan d’économie. La principale demande du syndicat à l’heure actuelle : augmenter les bourses.