Depuis deux ans, le nombre de contribuables imposés continue de baisser. Déjà en 2014, moins d'un contribuable sur deux avait payé des impôts. En effet, en France, l'impôt est traditionnellement sur les 10 % des foyers les plus riches, qui acquittent 70 % de l'impôt sur le revenu.
Vous aurez jusqu'au 15 septembre pour payer votre l'impôt sur le revenu (et de l'impôt sur la fortune), à moins que vous ayez opté pour un moyen de paiement dématérialisé. Le solde à payer correspondra alors à votre impôt sur le revenu diminué des deux acomptes déjà versés en février et en mai.
Sachez enfin que si vous payez en ligne via le site dédié aux impôts, la somme n'est débitée que dix jours après, soit le 25 septembre si vous vous y prenez à la dernière minute.
Les prix des carburants, en France, sont restés plutôt stables la semaine dernière, plongés dans une période de baisse impressionnante. D’après les chiffres communiqués lundi 12 janvier par le ministère de l’Ecologie et de l’Energie, le gazole n’a ainsi augmenté que de 0,46 centime par litre pour atteindre en moyenne 1,1268 euro. On reste donc sous la barre des 1,20 euro pour le carburant le plus prisé en France avec plus de 80 % des volumes écoulés.
Quant à l’essence, on ne parle pas de légère hausse mais de légère baisse. Le SP 95, le second carburant préféré des Français a ainsi baissé de 0,53 centime pour se vendre finalement à 1,2827 euro par litre. Une baisse que l’on retrouve un peu plus prononcée pour le SP 98 qui chute de 1,05 centime, pour s’écouler en moyenne contre 1,3458 euro.
On l’a vu depuis quelques semaines, les prix des carburants restent extrêmement bas, en raison de l’effondrement en Bourse du prix du baril. Ce dernier est d’ailleurs passé lundi 12 janvier dernier sous la barre des 45 dollars à Wall Street, à New York. Une information qui pourrait normalement laisser présager de nouvelles baisses des prix.
Reste à savoir pour le consommateur si les deux nouvelles taxes introduites en France le 1er janvier dernier arriveront à compenser les nouvelles baisses des prix à venir : la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) qui a augmenté de 2 centimes, et la taxe carbone qui s’est élevé de 2 centimes pour le gazole et 1,8 centime pour l’essence.
Après deux années d’existence houleuses, et un bilan plus que mitigé, la taxe à 75 % va finalement disparaître. La mesure était emblématique de la campagne de François Hollande. Finalement ce dernier a décidé d’y mettre un terme. Au départ destinée aux plus riches contribuables de France, la mesure avait finalement été supportée à 100 % par les entreprises.
En 2012, François Hollande avait en effet évoqué une « contribution exceptionnelle de solidarité » pour les contribuables gagnant plus d’un million d’euros par an. Une mesure vivement critiquée, et rétorquée par le Conseil constitutionnel en 2013, qui l’avait alors jugée confiscatoire. De quoi pousser le gouvernement à la faire payer par les entreprises versant des salaires supérieurs à un million d’euros.
Mais cette taxe, qui devrait rapporter 260 millions d’euros en 2014, et un peu plus de 150 millions en 2015, des rentes basées sur les revenus 2013 et 2014, laisse derrière elle un bilan mitigé. Elle peut se vanter d’avoir abîmé la confiance des investisseurs, étrangers notamment, envers la France, et d’avoir provoqué la fuite de quelques grosses fortunes nationales.
N’étant plus dans la logique politique du gouvernement, ce dernier décide aujourd’hui d’y mettre un terme. Ce que n’a pas manqué de rappeler Manuel Valls en octobre dernier, lors d’un déplacement à Londres, devant un panel de représentants de la finance internationale.
La France n’est pourtant pas la seule à avoir engagé des réformes à ce sujet. La majorité des pays de l’OCDE l’ont également fait, dans le but d’adapter leur système de retraite au vieillissement de la population. Globalement, tous jouent sur le recul de l’âge de départ ou l’augmentation des cotisations. C’est du moins ce que révèle la dernière étude en date de l’OCDE sur la question, publiée lundi 8 décembre dernier.
L'heure est en effet à la réforme. L'étude de l'OCDE précise que le ratio entre actifs et retraités va continuer de chuter dans les vingt prochaines années de quatre actifs pour un retraité de plus de 65 ans à un ou deux actifs pour un même retraité. Ainsi, entre février 2012 et septembre 2014, la majorité des pays de l’OCDE ont tenté de réformer leur système de retraite, pour le faire durer dans le temps.
En ce qui concerne le report de l’âge légal, et bien qu’il s’agisse du moyen le plus contesté, il semble de plus en plus pratiqué par les pays de l’OCDE. Alors que la France l’a reporté à 62 ans, les Polonais, eux, devront travailler jusqu’à 67 ans à compter de 2020 (2040 pour les Polonaises), 67 ans pour les Canadiens d’ici 2029, et 68 ans pour les Irlandais en 2028.
L’autre moyen, pour financer un système de retraite, est de jouer sur les taxes. Ainsi la Finlande a augmenté de 6 % la taxation sur les retraites supérieures à 45 000 euros. Quant au Portugal, il a choisi d’abaisser le seuil de taxation des pensions, tout en augmentant l’imposition des plus hauts revenus du pays.
Le dernier moyen le plus pratiqué reste encore l’augmentation des cotisations salariales et patronales. Ainsi elles sont passées de 9,9 % à 10,8 % pour 2017, au Québec. Quant à la France, les cotisations ont augmenté de 0,3 %, et de 0,4 % pour la Finlande. Un levier souvent additionné à l’augmentation de la durée minimale de cotisation.
Force est donc de constater que les pays de l’OCDE appliquent plus ou moins les mêmes leviers pour pérenniser leur système de retraite. Mais alors que les Français craignent un nouveau report de l’âge légal, il faut se rendre à l’évidence qu’ils ne sont pas les moins bien lotis…
Le Premier ministre a ainsi admis que la politique en faveur du diesel avait été une erreur. Rappelant la récente étude qui précisait que les Parisiens respireraient plus de 6 millions de particules fines par litre d’air, Manuel Valls a précisé que son gouvernement avancerait sur la question, une manière d'enterrer la politique pro-diesel, en faveur d'un rétablissement de l'équilibre entre tous les carburants.
Rien de tel pour cela que de toucher à la fiscalité. Le Premier ministre a ainsi annoncé qu’il allait réduire l’écart de la taxation entre l’essence et le gazole. Une mesure au menu du projet de loi de finances 2015. Manuel Valls a également déclaré que le gouvernement allait mettre en place, dès l’an prochain, un système d’identification de véhicules en fonction de la pollution qu’ils dégagent, de manière à pouvoir favoriser l’instauration de zones de restriction de circulation, un projet à l’étude à Paris.
Dernière mesure saluée l’élargissement de la prime à la conversion des vieux diesels qui favorise les automobilistes qui veulent renouveler leur voiture, en optant pour un modèle plus écologique. Une prime qui devrait s’ajouter au bonus écologique en faveur des véhicules hybrides, et tout électriques.