L’effondrement du cours du pétrole affecte les prix des carburants, mais pas seulement. Le Figaro a rapporté lundi 5 janvier que les prix du gaz allaient chuter de plus de 1 % au 1er février prochain, du fait de la chute des cours du pétrole dans les différentes places boursières mondiales. Le journal précise en effet que les prix du gaz sont, en partie, indexés sur ceux du pétrole, ce qui explique naturellement cette baisse.
Cette baisse des tarifs règlementés devrait concerner pas moins de 7,4 millions de foyers, sur environ 10,6 millions de personnes abonnées aux tarifs règlementés de GDF Suez. Cette chute des prix devrait permettre aux consommateurs d’amortir la précédente hausse du mois de janvier, de 1,8 %.
Du fait de l’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, on pourrait s’attendre à des tarifs assez bas sur les mois prochains. Le pétrole subit en effet depuis juin dernier un effondrement de ses cours, de plus de 50 % sur les marchés. Lundi, pour la première fois depuis 2000, le prix du baril passait sous la barre des 50 dollars à New York.
Se chauffer et s’éclairer. Quoi de plus normal, et pourtant quoi de plus cher pourrait-on presque dire aujourd’hui. Ces postes de dépenses ont de plus en plus tendance à bouleverser un budget. Ce qui a tendance à préoccuper les Français.
D’après une enquête du Médiateur national de l’énergie, 78 % des Français estiment que la consommation d’énergie constitue un sujet capital, voire très important, pour 25 % des sondés. Et l’explication vient d’une augmentation des factures de gaz ou d’électricité. C’est le cas pour 64 % des Français.
Pire encore, 13 % des ménages affirment avoir eu du mal cette année pour payer certaines factures, et 42 % ont carrément choisi de faire attention à leur consommation, à moins se chauffer, dans le but de réduire leurs dépenses. Et encore, cela dépend des températures hivernales, douces pour cette dernière saison.
Et l’avenir n’est pas rose pour les Français, en matière d’énergie. 92 % des ménages estiment que les tarifs vont encore augmenter dans les prochains mois. Ils n’avaient pas tort quand on sait que ce sondage a été réalisé avant l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité, de 2,5 % le 1er novembre dernier, et de 2,31 % pour le gaz.
Enfin, peu de Français semblent connaître la concurrence entre EDF et GDF Suez, en matière d’énergie. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une seule et même entreprise, alors qu’ils sont en fait concurrents. Or les deux groupes communiquent peu à ce sujet, entretenant ainsi la confusion.
Les économies, c’est fini ! Après neuf mois de baisse, le prix du gaz devrait bien repartir à la hausse cet hiver. A commencer par les mois d’octobre et de novembre. D’après les informations combinées du Figaro et d’Europe 1, les tarifs règlementés du gaz, donc ceux de GDF Suez, pourraient augmenter de 4 % en octobre, et 2,4 % en novembre.
Une mauvaise nouvelle pour 7,9 millions de ménages français, qui se chauffent au gaz de ville. Concrètement, les spécialistes estiment que de telles hausses des prix pourraient entraîner un bond de la facture annuelle d’un ménage, de 75 euros si l’on prend en compte les hausses d’octobre et de novembre combinées. Malheureusement pour les consommateurs, ces augmentations à venir annulent totalement les baisses des précédents mois.
Ces augmentations s’expliquent par l’adoption en juillet dernier d’une nouvelle formule de calcul des prix du gaz. Depuis ce moment, les prix du marché entrent à 60 % contre 45 % auparavant, dans le calcul du prix du gaz. Et depuis quelques semaines, les prix des marchés sont orientés à la hausse, comme chaque année avant l’hiver. Ajoutez à cela la crise ukrainienne où pourrait naître une véritable guerre du gaz…
Au terme de cet accord avec Dart Energy, GDF Suez contribuera à l’exploration du bassin de schiste du Bowland, à hauteur de 25%. L’australien Dart Energy détiendra quant à lui une participation de 75%, ainsi que l’exploitation des licences. Dans ce contexte, la division britannique du groupe, GDF Suez E&P UK versera 12 millions de dollars une fois l’accord conclu, et financera également les coûts d’exploration de Dart Energy à hauteur de 27 millions de dollars. Jean-Marie Dauger, Directeur Général Adjoint de GDF Suez s’est de son côté réjouit de la nouvelle : «Nous sommes très confiants sur le potentiel de gaz de schiste au Royaume-Uni et sa future contribution à la sécurité énergétique britannique. GDF SUEZ se réjouit de ce premier investissement dans le gaz de schiste qui complète la présence déjà importante du Groupe au Royaume-Uni. » Une fois obtenue l’autorisation du Département de l’Energie et du Changement Climatique, l’accord signé permettra à GDF Suez et à son partenaire d’accélérer l’exploration d’un bassin de plus de 1300 km2 et à la capacité maximum de 64 000 milliards de mètres cubes. 4 puits cibleraient alors le gaz de schiste, et d’autres, en nombre encore indéterminé, s’attèlerait à l’exploitation de gaz de houille également présent.
En se lançant dans l’exploration onshore, c’est-à-dire sur terre, GDF Suez renforce un peu plus sa présence au Royaume-Uni. Outre la participation à l’exploration du bassin de schiste du Bowland, le groupe français a également consolidé sa coopération avec Dart Energy, concernant notamment la gestion des eaux, les services liés à l’environnement, mais également le partage de connaissance en ce qui concerne l’exploitation des gazes non conventionnels. Cette collaboration renforce encore d’avantage, de manière plus générale, la présence de GDF Suez en Grande-Bretagne. Mais outre ce renforcement sur le marché britannique, c’est surtout le lancement du groupe français dans l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste qui marque une nouvelle étape dans son développement. Jusqu’ici, GDF Suez s’était contenté de lister les pays qui feraient l’objet d’une éventuelle démarche d’exploration. C’est donc une première pour le groupe, qui n’exclut par ailleurs pas de lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste dans d’autres pays, tels que la Chine, la Pologne, le Brésil ou l’Algérie.